evycoud je crois que tu viens de me faire basculer définitivement.
en effet, j'avais tranché que les avantages supplémentaires de l'ovation n'étaient pas suffisamment nécessaire à l'usage que je prévois pour prendre un risque (cette dernière en neuf n'étant clairement pas envisageable) et prévoyais d'appeler "les machines de Patricia" demain pour faire un point et sauter le pas... alors si en plus ils ont ce modèle en occasion, avec garantie, ben... j'ai plus qu'à...
bon, ils ne sont pas ouverts le lundi, j'appellerai mardi...
merci vraiment à toutes, vos avis, vos retours d'expérience, vos commentaires m'ont aidée bien plus que je n'aurais osé l'imaginer. J'aime les achats réfléchis, là je crois que je suis servie, vous avez soulevé plein de points différents auxquels je ne pensais pas forcément.
Bonjour, je viens de craquer pour une Baby lock Ovation (d'occasion) ce weekend. J'ai cousu avec une Lidl basique, avec une Pfaff combinée recouvreuse, avec une Singer basique, pendant des années. Elles faisaient le boulot pour mon besoin, mais quelques crises de nerfs avec la Pfaff.
Pour le choix de la Baby lock, je l'ai essayée chez la vendeuse non sans avoir été briefée par une amie qui en a une, sur tous les points à vérifier avant de m'engager dans l'achat.
Donc hier, j'ai branché la Baby lock. Je l'ai enfilé, j'ai fait le test assemblage 4 fils, ainsi que le roulotté (mes basiques). Et... "Ohlalalaaaa !". C'est simple, c'est souple, c'est propre. Sur 2 couches et 4 couches de coton type popeline. J'ai quelques bouclettes sur deux couches de jersey, il faut que je vois d'où ça vient. Et il faut que je la fasse réviser.
A voir dans la durée, mais rien que pour le confort quotidien, je suis déjà conquise <3
Et pour en revenir au sujet initial : j'ai une amie qui ne jure que par Juki et une autre par Bernina, plutôt des modèles moyens/hauts de gamme, et qui en sont ravies.
@Zengia : il y a peu, les Bernina étaient fabriquées par Juki et vendues 1/3 plus cher...Maintenant, ils font leurs propres modèles si j'ai bien compris. En général (pour tout) il vaut mieux taper dans les milieux de gammes : le tout à fait haut de gamme a un prix qui croît plus vite que les performances offertes. Tu as eu de la chance de pouvoir faire un achat d'occasion en direct !
A part que l'enfilage des aiguilles ça me plait vraiment, je n'ai pas fait de vrais essais : concentration de poisson rouge. Et il fallait dégager l'autre de la place, il faut aussi que je m'en défasse. Je reviendrais sur le sujet quand j'en serais capable.
Ah ce fut un roman ! Je raconte pour les curieuses qui ont du temps...
J'ai donc finalement choisi la desire3 reconditionnee des MAC de Patricia. Bon, fermé le lundi, j’attends donc le mardi matin pour appeler. Très bon accueil mais la personne qui conseille est en retard (ca peut arriver, aucun soucis avecca), on me propoqu’elle rappelle dans la matinée, ca me va.
En milieu d’après midi je profite de la recre de l’école où j’interviens pour rappeler, faute de nouvelles... accueil toujours aussi agréable mais la personne est cette fois-ci en rdv. On me propose qu’elle m’appelle vers17h... OK, c’est le moment où je me déplace de l’école à l’école de musique j’ai une petite fenêtre de tir.
18h50 , le téléphone sonne enfin, mes élèves viennent de partir, ma répétition suivante est dans 10 min... échange très intéressant avec... Ben Patricia, le magasin ne tire pas son nom de nulle part... je la sens à l’écoute, de bon conseil, attentive à mes besoins et mon profil. On tombe d’accord sur cette reconditionnee, c’est en fait la machine sur laquelle ils ont fait des demos lors de salons, donc ils la connaissent bien et l’ont toujours suivie. Ils expédient en 48 h, on est à 3 semaines de Noël donc ca va le faire !
22h je suis enfin de retour du boulot et me précipite pour valider la commande. je fais le virement en tremblant de faire une faute, reverifie 10 fois (ca fait quand même une sacrée somme je n’ai pas l’habitude...) bref... au dodo, à la fois tendue, excitée et impatiente.
Le lendemain matin, mon relevé de compte me confirme que la somme est partie, mon impatience ne connaît plus de limites, je guette entre chaque cours une confirmation de commande ou un avis d’expédition.
Ma fébrilité due quelques jours, le samedi matin je me décide à appeler car la machine est toujours proposée sur le site, et que je voudrais une confirmation de la bonne arrivée du virement... c’est un monsieur tout aussi charmant que ses collègues qui me répond, ils sont en plein live sur instagram mais ensuite il regarde et me tiens au courant. et effectivement en fin de matinée il me confirme que c’est bien arrivé et je reçois enfin la précieuse confirmation de commande.
Je calme mon impatience grandissante en calculant que même si le transport prend un peu plus de 48h (on est en décembre...), je devrais l’avoir le week-end suivant. Et je rêve tranquillement de tout ce que je ferai puisqu’il me restera 3 jours sans concerts avant Noël.
Le vendredi suivant toujours pas de nouvelles... stressée, j’appelle pour savoir où en est l’expédition car je pars quelques jours dans ma belle famille et crains qu'elle n’arrive en mon absence. a nouveau très bon accueil, la personne ne sait pas mais me promet qu'on m’appelle dans la matinée pour me dire.
Bien entendu pas de nouvelles mais... en début d’après midi je reçois une notification de la poste m’indiquant que je serai livrée le lundi (cad 23 decembre), et que ma présence est requise pour la réception. je bloque tout, préviens mes proches que je ne bougerai pas de chez moi tant que je ne serai pas livrée, pas même pour aller chercher du pain. Dans le même temps mon statut de commande passe à expédiée. (et si je n’avais pas appelé ? Ça faisait quand même plus d’une semaine...)
Bref, malade tout le week-end c’est sans regrets, je n’aurais pas été en état de m’initier aux merveilles de la bestiole.
Lundi, je guette le suivi de colis, tremble, actualise la page toutes les 5 min... mais mon colis est toujours en traitement sur la plate-forme locale... ça veut tout et rien dire... 14h50, il est en cours de chargement... espoir... 18h un mail m’indique qu’il ne sera livré que le lendemain... mais je pars à midi... je décide de ne pas bouger, mon compagnon fait la course qui me restait à faire....
19h05, ça sonne... c’est mon colis. Je crois avoir fait la journée du livreur tellement je l’ai remercié. Au moins il est part avec le sourire alors qu’il devait être bien crevé après sa journée...
L’emballage est en bon état mais... c’est un carton d’enlighten, un autre modèle. je déballé en tremblant... oufffff elle est là, mais précieuse!
Bien évidemment je ne peux m’empêcher de faire un premier enfilage et une première ligne de surjet, juste histoire de rêver encore plus en attendant mon retour... waouh, c’est compliqué quand même comme machine... et ça c’en est une facile par rapport à d’autres ? Ben dis donc! Oui j’avais anticipé l’achat de quelques cônes de fil.
Après quelques jours en famille me voilà de retour, une pause virus et enfin je suis d’attaque.
J’ai donc passé une journée (avec quelques pauses ) à faire enfilage surjet, quelques lignes sur diverses chutes, conversion recouvreuse, puis retour à la case départ, afin de me familiariser avec les deux modes, leurs enfilages et réglages, pour ne pas passer ma vie à relire le mode d'emploi.
Il y a deux jours, je sors un vieux coupon de jersey de coton fin, mou, que je voulais écluser car les projets réalisés avec n’ont jamais tenu dans le temps. Je n’aurai donc pas de regrets si je me plante. Joueuse, je me lance dans un modèle de top jamais fait, avec un empiècement asymétrique ne donnant pas droit à l’erreur. bien sûr je me suis trompée, et le haut sera difficile à récupérer, mais que c’est propre! Surjet comme recouvrement, je suis ravie. J’en profite pour refaire les ourlets de deux t-shirts qui se défaisaient lamentablement, la flemmarde que je suis ayant décidé qu’avec l’aiguille double, nul besoin de noeuds...
Du coup c’est décidé je me lance pour de bon. Cardigan Kirsi, dans une magnifique laine, qui attend son tour depuis un an, je le repoussais carré ne voyais pas comment faire la finition du volant à la machine (le tissu étant trop lourd pour doubler)... ça serait l’occasion de tenter le roulotté !
Ça commence bien. Quelle belle finition ! mais rapidement le stress s’installe. le surjet est irrégulier en dessous, ça boucle. Désenfilage, réenfilage, une fois , deux fois, reprise du manuel, vérification des points un par un... rien à faire.
Changer les aiguilles ? J’avais gardé celles déjà présentes mais elles avaient peut-être déjà trop servi?
Aiguilles spéciales surjeteuse (il y avait une boîte fournie) ? Pas mieux. Mais elle sont fines, et mon jersey de laine dense. Je tente donc des aiguilles jersey classiques... toujours pas.
Je cherche vainement une réponse sur internet, stresse à l’idée d’un défaut sur la si bien nommée désiré...
Je suis à deux doigts de venir demander de l’aide par ici, sans trop savoir comment décrire mon problème, quand une petite phrase au détour d’un forum fait tilt... Le cône est-il bien enclenché et stable sur son support afin de se dérouler de manière fluide et à tension constante ? Non... j’aurais fait 50 fois l’enfilage, repassé autant de fois le fil dans les micros chas des aiguilles (oui ma vue de près commence à me trahir...) et juste mal mis le cône? Et bien... oui... comment peut-on être aussi maladroite , ça....
Bref Cardigan terminé, et qu’il me plaît! Promis j’essaie de le photographier et le poster au plus vite.
Je travaille demain mais... hâte d’enchaîner sur un nouveau projet et d’explorer toutes les fonctionnalités encore mystérieuses qui restent !
Bref.... merci pour tous vos beaux conseils, et merci particulier à @PerrPo, mon premier démon tentateur pour passer la pas!
Bon, mon opinion sur ma nouvelle surjeteuse maintenant. J'ai choisi d'acheter (de me faire offrir) chez Stecker pour la qualité du service et du conseil, que j'ai souvent constaté. Ils ne vendent pas Babylock, c'est un refus du distributeur : on peut supposer qu'étant si près de la frontière, ils faisaient de l'ombre au concessionnaire français. De toutes façons c'était au dessus du budget. Et je ne cherchait pas une combinée, ayant une recouvreuse.
Je ne suis pas trop dépaysée par rapport à la 800DL : elle accepte les pieds supplémentaires que j'avais acquis. La mécanique est plus lourde, ça fait un beau bébé bien stable, aucune vibration et peu de bruit. Un fonctionnement souple et doux. Ce qui change visiblement : l'enfilage automatique des aiguilles. Eh oui les yeux lâchent avant le cerveau pour enfiler les boucleurs. Lequel est différent, avec une sécurisation du fil en haut. Il y a un réceptacle à déchets -que j'oublie souvent de remettre en place, pas l'habitude. Une sécurité électrique dans la porte d'accès aux boucleurs interdit de démarrer le moteur trappe ouverte. Pas bête. L'enfilage des boucleurs fonctionne de même que la 800DL : il faut une petite pince. Je serais à la conception du truc, j'ajouterais une lampe interne aux surjeteuses qu'on enfile manuellement.
Mais surtout : il y a une vis de plus. Le fichu bitoniau qui faisait malheur en changeant de position tiendra en place, car par 2 points on ne peut faire passer qu'une droite. Incroyable comment une seule vis manque et tout est déréglé...
Le pied de biche remonte plus haut , ce qui est convient à mon ambition d'avoir une machine puissante et qui veuille bien coudre des mailles épaisses sans état d'âme. Testé !
La porte de la trappe devant est aménagée pour y ranger les petits bazars : boite d'aiguille, tournevis, machin pour le remplacement d'aiguille. Sympa.
Les réglages longueur de point, différentiel, engagement du doigt mailleur pour passer en roulé, largeur de coupe sont accèssibles directement donc modifiables en cours de couture. La pression du pied aussi mais ça, j'évite d'y toucher tant qu'il n'y a pas de souci.
Je suis à plein dans une série de petites culottes, ce qui fait que je n'ai testé tous les points, en particulier ceux qui impliquent de mettre un petit bouzin sur le boucleur pour faire du 2 fils. Ce bouzin à installer, c'est vraiment la chose dont je préférerais qu'elle soit automatique.
Dans la doc (fort succinte, comme c'est la mode aujourd'hui) j'apprécierais une véritable aide pour le changement de couteau : Pas besoin pour le moment puisque c'est neuf mais c'est un exercice de précision pour lequel il faudrait être guidé.
Je n'ai pas voulu interrompre ma lune de miel avec cette bonne machine en essayant le fil mousse. Que la 800DL a absolument refusé de manger, tel du foin avarié. Dommage pour mes dessous mais ... Une chose à la fois !
evycoud je crois que tu viens de me faire basculer définitivement.
en effet, j'avais tranché que les avantages supplémentaires de l'ovation n'étaient pas suffisamment nécessaire à l'usage que je prévois pour prendre un risque (cette dernière en neuf n'étant clairement pas envisageable) et prévoyais d'appeler "les machines de Patricia" demain pour faire un point et sauter le pas... alors si en plus ils ont ce modèle en occasion, avec garantie, ben... j'ai plus qu'à...
bon, ils ne sont pas ouverts le lundi, j'appellerai mardi...
merci vraiment à toutes, vos avis, vos retours d'expérience, vos commentaires m'ont aidée bien plus que je n'aurais osé l'imaginer. J'aime les achats réfléchis, là je crois que je suis servie, vous avez soulevé plein de points différents auxquels je ne pensais pas forcément.
j''ai hâte! et merci encore.
Nous aussi nous avons hâte : de voir tes prochaines réalisations !!!
C'était déjà top avec une simple machine à coudre, là ça va être incroyable !
Tu sera ravie et le champ des possibilités est très étendu.
J'étais longtemps réticente et ne voyais pas l'utilité, aujourd'hui je suis vraiment super contente de l'avoir achetée.
Bonjour, je viens de craquer pour une Baby lock Ovation (d'occasion) ce weekend. J'ai cousu avec une Lidl basique, avec une Pfaff combinée recouvreuse, avec une Singer basique, pendant des années. Elles faisaient le boulot pour mon besoin, mais quelques crises de nerfs avec la Pfaff.
Pour le choix de la Baby lock, je l'ai essayée chez la vendeuse non sans avoir été briefée par une amie qui en a une, sur tous les points à vérifier avant de m'engager dans l'achat.
Donc hier, j'ai branché la Baby lock. Je l'ai enfilé, j'ai fait le test assemblage 4 fils, ainsi que le roulotté (mes basiques). Et... "Ohlalalaaaa !". C'est simple, c'est souple, c'est propre. Sur 2 couches et 4 couches de coton type popeline. J'ai quelques bouclettes sur deux couches de jersey, il faut que je vois d'où ça vient. Et il faut que je la fasse réviser.
A voir dans la durée, mais rien que pour le confort quotidien, je suis déjà conquise <3
Et pour en revenir au sujet initial : j'ai une amie qui ne jure que par Juki et une autre par Bernina, plutôt des modèles moyens/hauts de gamme, et qui en sont ravies.
@Zengia : il y a peu, les Bernina étaient fabriquées par Juki et vendues 1/3 plus cher...Maintenant, ils font leurs propres modèles si j'ai bien compris. En général (pour tout) il vaut mieux taper dans les milieux de gammes : le tout à fait haut de gamme a un prix qui croît plus vite que les performances offertes. Tu as eu de la chance de pouvoir faire un achat d'occasion en direct !
Alors Missumlaut, Korrygwen et les autres qui ont eu des surjeteuses cette fin d'année,
les avez-vous testées, et qu'en pensez vous????
A part que l'enfilage des aiguilles ça me plait vraiment, je n'ai pas fait de vrais essais : concentration de poisson rouge. Et il fallait dégager l'autre de la place, il faut aussi que je m'en défasse. Je reviendrais sur le sujet quand j'en serais capable.
Ah ce fut un roman ! Je raconte pour les curieuses qui ont du temps...
J'ai donc finalement choisi la desire3 reconditionnee des MAC de Patricia. Bon, fermé le lundi, j’attends donc le mardi matin pour appeler. Très bon accueil mais la personne qui conseille est en retard (ca peut arriver, aucun soucis avecca), on me propoqu’elle rappelle dans la matinée, ca me va.
En milieu d’après midi je profite de la recre de l’école où j’interviens pour rappeler, faute de nouvelles... accueil toujours aussi agréable mais la personne est cette fois-ci en rdv. On me propose qu’elle m’appelle vers17h... OK, c’est le moment où je me déplace de l’école à l’école de musique j’ai une petite fenêtre de tir.
18h50 , le téléphone sonne enfin, mes élèves viennent de partir, ma répétition suivante est dans 10 min... échange très intéressant avec... Ben Patricia, le magasin ne tire pas son nom de nulle part... je la sens à l’écoute, de bon conseil, attentive à mes besoins et mon profil. On tombe d’accord sur cette reconditionnee, c’est en fait la machine sur laquelle ils ont fait des demos lors de salons, donc ils la connaissent bien et l’ont toujours suivie. Ils expédient en 48 h, on est à 3 semaines de Noël donc ca va le faire !
22h je suis enfin de retour du boulot et me précipite pour valider la commande. je fais le virement en tremblant de faire une faute, reverifie 10 fois (ca fait quand même une sacrée somme je n’ai pas l’habitude...) bref... au dodo, à la fois tendue, excitée et impatiente.
Le lendemain matin, mon relevé de compte me confirme que la somme est partie, mon impatience ne connaît plus de limites, je guette entre chaque cours une confirmation de commande ou un avis d’expédition.
Ma fébrilité due quelques jours, le samedi matin je me décide à appeler car la machine est toujours proposée sur le site, et que je voudrais une confirmation de la bonne arrivée du virement... c’est un monsieur tout aussi charmant que ses collègues qui me répond, ils sont en plein live sur instagram mais ensuite il regarde et me tiens au courant. et effectivement en fin de matinée il me confirme que c’est bien arrivé et je reçois enfin la précieuse confirmation de commande.
Je calme mon impatience grandissante en calculant que même si le transport prend un peu plus de 48h (on est en décembre...), je devrais l’avoir le week-end suivant. Et je rêve tranquillement de tout ce que je ferai puisqu’il me restera 3 jours sans concerts avant Noël.
Le vendredi suivant toujours pas de nouvelles... stressée, j’appelle pour savoir où en est l’expédition car je pars quelques jours dans ma belle famille et crains qu'elle n’arrive en mon absence. a nouveau très bon accueil, la personne ne sait pas mais me promet qu'on m’appelle dans la matinée pour me dire.
Bien entendu pas de nouvelles mais... en début d’après midi je reçois une notification de la poste m’indiquant que je serai livrée le lundi (cad 23 decembre), et que ma présence est requise pour la réception. je bloque tout, préviens mes proches que je ne bougerai pas de chez moi tant que je ne serai pas livrée, pas même pour aller chercher du pain. Dans le même temps mon statut de commande passe à expédiée. (et si je n’avais pas appelé ? Ça faisait quand même plus d’une semaine...)
Bref, malade tout le week-end c’est sans regrets, je n’aurais pas été en état de m’initier aux merveilles de la bestiole.
Lundi, je guette le suivi de colis, tremble, actualise la page toutes les 5 min... mais mon colis est toujours en traitement sur la plate-forme locale... ça veut tout et rien dire... 14h50, il est en cours de chargement... espoir... 18h un mail m’indique qu’il ne sera livré que le lendemain... mais je pars à midi... je décide de ne pas bouger, mon compagnon fait la course qui me restait à faire....
19h05, ça sonne... c’est mon colis. Je crois avoir fait la journée du livreur tellement je l’ai remercié. Au moins il est part avec le sourire alors qu’il devait être bien crevé après sa journée...
L’emballage est en bon état mais... c’est un carton d’enlighten, un autre modèle. je déballé en tremblant... oufffff elle est là, mais précieuse!
Bien évidemment je ne peux m’empêcher de faire un premier enfilage et une première ligne de surjet, juste histoire de rêver encore plus en attendant mon retour... waouh, c’est compliqué quand même comme machine... et ça c’en est une facile par rapport à d’autres ? Ben dis donc! Oui j’avais anticipé l’achat de quelques cônes de fil.
Après quelques jours en famille me voilà de retour, une pause virus et enfin je suis d’attaque.
J’ai donc passé une journée (avec quelques pauses ) à faire enfilage surjet, quelques lignes sur diverses chutes, conversion recouvreuse, puis retour à la case départ, afin de me familiariser avec les deux modes, leurs enfilages et réglages, pour ne pas passer ma vie à relire le mode d'emploi.
Il y a deux jours, je sors un vieux coupon de jersey de coton fin, mou, que je voulais écluser car les projets réalisés avec n’ont jamais tenu dans le temps. Je n’aurai donc pas de regrets si je me plante. Joueuse, je me lance dans un modèle de top jamais fait, avec un empiècement asymétrique ne donnant pas droit à l’erreur. bien sûr je me suis trompée, et le haut sera difficile à récupérer, mais que c’est propre! Surjet comme recouvrement, je suis ravie. J’en profite pour refaire les ourlets de deux t-shirts qui se défaisaient lamentablement, la flemmarde que je suis ayant décidé qu’avec l’aiguille double, nul besoin de noeuds...
Du coup c’est décidé je me lance pour de bon. Cardigan Kirsi, dans une magnifique laine, qui attend son tour depuis un an, je le repoussais carré ne voyais pas comment faire la finition du volant à la machine (le tissu étant trop lourd pour doubler)... ça serait l’occasion de tenter le roulotté !
Ça commence bien. Quelle belle finition ! mais rapidement le stress s’installe. le surjet est irrégulier en dessous, ça boucle. Désenfilage, réenfilage, une fois , deux fois, reprise du manuel, vérification des points un par un... rien à faire.
Changer les aiguilles ? J’avais gardé celles déjà présentes mais elles avaient peut-être déjà trop servi?
Aiguilles spéciales surjeteuse (il y avait une boîte fournie) ? Pas mieux. Mais elle sont fines, et mon jersey de laine dense. Je tente donc des aiguilles jersey classiques... toujours pas.
Je cherche vainement une réponse sur internet, stresse à l’idée d’un défaut sur la si bien nommée désiré...
Je suis à deux doigts de venir demander de l’aide par ici, sans trop savoir comment décrire mon problème, quand une petite phrase au détour d’un forum fait tilt... Le cône est-il bien enclenché et stable sur son support afin de se dérouler de manière fluide et à tension constante ? Non... j’aurais fait 50 fois l’enfilage, repassé autant de fois le fil dans les micros chas des aiguilles (oui ma vue de près commence à me trahir...) et juste mal mis le cône? Et bien... oui... comment peut-on être aussi maladroite , ça....
Bref Cardigan terminé, et qu’il me plaît! Promis j’essaie de le photographier et le poster au plus vite.
Je travaille demain mais... hâte d’enchaîner sur un nouveau projet et d’explorer toutes les fonctionnalités encore mystérieuses qui restent !
Bref.... merci pour tous vos beaux conseils, et merci particulier à @PerrPo, mon premier démon tentateur pour passer la pas!
Moi un démon tentateur? Comment est-ce possible? Je suis un ange c'est bien connu.
Merci pour ce retour.
Et amuses-toi bien avec! (j'ai l'impression que c'est bien parti)
Bravo korrygwen pour ton choix, tu verras tu auras beaucoup de satisfaction à travailler avec ta belle machine
Trop bien ! Une copine de surjeteuse ! Je te souhaite plein de magnifiques surjets pour cette nouvelle année !
Une belle aventure, de beaux projets à venir ! Et Kirsi jolie, jolie...
Beau cadeau que tu t'es offert korrygwen. Tu ne vas plus pouvoir t'en passer. Belles réalisations.
Bon, mon opinion sur ma nouvelle surjeteuse maintenant. J'ai choisi d'acheter (de me faire offrir) chez Stecker pour la qualité du service et du conseil, que j'ai souvent constaté. Ils ne vendent pas Babylock, c'est un refus du distributeur : on peut supposer qu'étant si près de la frontière, ils faisaient de l'ombre au concessionnaire français. De toutes façons c'était au dessus du budget. Et je ne cherchait pas une combinée, ayant une recouvreuse.
Je ne suis pas trop dépaysée par rapport à la 800DL : elle accepte les pieds supplémentaires que j'avais acquis. La mécanique est plus lourde, ça fait un beau bébé bien stable, aucune vibration et peu de bruit. Un fonctionnement souple et doux. Ce qui change visiblement : l'enfilage automatique des aiguilles. Eh oui les yeux lâchent avant le cerveau pour enfiler les boucleurs. Lequel est différent, avec une sécurisation du fil en haut. Il y a un réceptacle à déchets -que j'oublie souvent de remettre en place, pas l'habitude. Une sécurité électrique dans la porte d'accès aux boucleurs interdit de démarrer le moteur trappe ouverte. Pas bête. L'enfilage des boucleurs fonctionne de même que la 800DL : il faut une petite pince. Je serais à la conception du truc, j'ajouterais une lampe interne aux surjeteuses qu'on enfile manuellement.
Mais surtout : il y a une vis de plus. Le fichu bitoniau qui faisait malheur en changeant de position tiendra en place, car par 2 points on ne peut faire passer qu'une droite. Incroyable comment une seule vis manque et tout est déréglé...
Le pied de biche remonte plus haut , ce qui est convient à mon ambition d'avoir une machine puissante et qui veuille bien coudre des mailles épaisses sans état d'âme. Testé !
La porte de la trappe devant est aménagée pour y ranger les petits bazars : boite d'aiguille, tournevis, machin pour le remplacement d'aiguille. Sympa.
Les réglages longueur de point, différentiel, engagement du doigt mailleur pour passer en roulé, largeur de coupe sont accèssibles directement donc modifiables en cours de couture. La pression du pied aussi mais ça, j'évite d'y toucher tant qu'il n'y a pas de souci.
Je suis à plein dans une série de petites culottes, ce qui fait que je n'ai testé tous les points, en particulier ceux qui impliquent de mettre un petit bouzin sur le boucleur pour faire du 2 fils. Ce bouzin à installer, c'est vraiment la chose dont je préférerais qu'elle soit automatique.
Dans la doc (fort succinte, comme c'est la mode aujourd'hui) j'apprécierais une véritable aide pour le changement de couteau : Pas besoin pour le moment puisque c'est neuf mais c'est un exercice de précision pour lequel il faudrait être guidé.
Je n'ai pas voulu interrompre ma lune de miel avec cette bonne machine en essayant le fil mousse. Que la 800DL a absolument refusé de manger, tel du foin avarié. Dommage pour mes dessous mais ... Une chose à la fois !
Merci pour ce retour Missumlaut.
peux tu nous rappeler le modèle de cette machine qui a l’air top