Dans un autre fil j'ai évoqué les casseroles en "fer bio"...J'étais doublement furieuse, d'une pour les énormités racontées, mais de deux parce que ce représentant en gamelles avait profité d'une association qui s'occupe d'une bibliothèque pour faire sa pseudo-conférence. La vague verte charie beaucoup de choses pas nettes : c'est l'attrait fatal d'un marché en plein boum alors que le reste est morore.
J'ai appris que la viscose n'était pas une bonne matière pour l'écologie. À la base, elle fait énormément transpirer, donc au niveau de la peau, cette matière est très nocive. De plus, au niveau de l'écologie, cette matière est véritablement nocive. Pourquoi continue-t-on de s'en servir ? pourquoi proner la sauvegarde de l'environnement mais continuer à utiliser des matières toxiques ? cela me dépasse...
@tenue-charleston : tu dois confondre, car si la viscose est mise en cause au niveau impact de pollution, en revanche personne ne renie son agrément au porter : c'est aussi frais que le coton, même si comme celui-ci, ça n'a pas l'effet thermorégulateur du lin et de la laine ou de la soie. Il n'y a pas de réponses simples, l'impact écologique du coton est énorme avec sa consommation d'eau, d'engrais et de pesticides pour la plante, les divers traitements pour la fabrication et la préparation de la fibre, du tissu, la teinture. Et le fait que tout ça à chaque étape (même quand il s'agit de coton dit bio) se ballade d'un bout à l'autre de la planète.Plusieurs fois. De plus, il utilise de bonnes terres qui seraient utiles à des besoins plus immédiats.
Les sources de cellulose "déchet" sont nombreuses, peuvent être localisées, recyclées...Donc la viscose, honnie pour ses effluents, reste une piste qui peut et doit être améliorée avec des procédés plus modernes, vérifiés. C'est une piste à suivre, même si il est vraiment difficile (outre comme on a dit dans ce fil) la tracabilité de l'appellation, de croiser les sources d'informations indépendantes sur les process liés à telle ou telle marque déposée. (Tencel, Lyocell, Biocell). Et d'évaluer véritablement l'impact global.
Juste pour rire : entre chlorure de méthylthioninium (chimie pure synthèse) et un joli champignon des bois (chimie organique naturelle), tu choisis quoi ? Il y a à boire et à manger, comme on dit.
@Sabine Kanto : tu choisis ce que tu connais et dont tu sais qu'il est comestible. Mais chaque année, il y a des imbéciles qui s'intoxiquent "parce que c'est naturel, donc c'est bon". Voire, qui meurent parce qu'ils ont fait confiance à un autre imbécile qui faisait un stage de survie. Le bleu de méthylène, tu pourrais en boire sans autre conséquence que de faire pipi bleu...et c'est un produit de la chimie de synthèse uniquement. Les toxines les plus violentes sont des produits de la chimie organique naturelle. En pleine ère de l'infox et infopub, comme pour les champignons (ou le fugu) j'aime savoir d'où viennent les informations et qui à préparé ce que j'avale...Par là, je ne mets pas en cause les journalistes qui ont fait les reportages sur la fabrication de la viscose dans des conditions très mauvaises, mais le manque d'informations claires sur les "nouvelles viscoses" "le coton bio" et autres. Les réponses simples et évidentes sont de l'ordre de la foi, celles de la connaissance sont complexes, incertaines et sans doute fatigantes.
@missumlaut-Kikoo : tu as tout à fait raison sur cet argument "naturel" qui me sort par les yeux également ! Tout ce qui est naturel n'est pas nécessairement bon pour la santé et loin de là ...
Cependant, il est vrai que je me pose quand même beaucoup de questions concernant mon impact écologique. Malheureusement, je suis - comme beaucoup de monde - encore très polluante par mon mode de vie et ma consommation actuelle. J'essaie de m'améliorer, mais personne n'est parfait.
Il est vrai que nous souhaiterions avoir des informations fiables et vérifiables sur ce qu'on achète et ce n'est pas toujours simple. Et il faut avouer que les alternatives ou tissus vraiment "sourcés" sont souvent assez onéreuses également ce qui ne permet pas à tout le monde de les utiliser. Quelques marques font réellement un effort de transparence cependant (je pense notamment à l'engagement d'Amandine CHA sur cette problématique de l'impact écologique, mais aussi à des marques comme 1083 qui lance des jeans consignés entièrement en matière recyclée et recyclables par exemple)
Je n'ai pas acheté dans le prêt à porter depuis des années et j'ai un bon stock de tissus que j'essaie de faire diminuer avant de trop acheter. Mais bon, parfois on a un projet qui nous trotte dans la tête et pas le tissu qu'il faudrait dans le stock
J'ai la chance de ne pas être trop victime de la mode (j'ai un style classique et intemporel) et je rentabilise tous les vêtements achetés ou cousus pendant assez longtemps en général ce qui compense un petit peu.
@leolatigresse : j'aimerais pouvoir montrer la qualité incroyable de tissus des années 50, certains dont j'ai hérité et d'autres achetés en friperie pendant les années 80. Même en y mettant un prix de ouf pas dans mes moyens, il est totalement impossible de trouver ce genre de qualité de fabrication, de fibre, de tenue des teintes. Je ne suis pas trop victime de la mode, ayant un style plutôt personnel, rétro-avant-gardiste et surtout décalé ! Finalement, je me suis rendu compte cette année que ça me réussissait mieux d'acheter au petit bonheur la chance en occasion quand un tissu peu cher me plait, pour taper dans le stock ensuite, qu'au cas par cas avec un projet déterminé : les aléas de l'achat à distance, je supporte moins bien dans ce cas. J'ai encore un bon tas de viscose dans les stocks, peut-être bien viscose acétate. Je ne sais pas grand chose des conditions de fabrication de cette autre fibre cellulosique transformée, qui convient si bien aux doublures.
C'est peut-être un peu (beaucoup) hors sujet, mais un article intéressant à propos du "livre noir de la mode" accessible ici.
Vous êtes nombreuses ici à vous préoccuper de l'impact écologique et social de vos achats et même de vos modes de vie, cela ne vous apprendra peut-être rien mais je l'ai trouvé eclairant.
Je rebondis sur ce que dit Missumlaut-kikoo, je trouve que les tissus actuels ne tiennent pas dans le temps, meme ceux achetés chers (a l'exception du liberty). Je projette de coudre en utilisant de vieux vetements en viscose ou en coton de ma mere, qu'elle a cousu ou acheté dans les années 80. Ces vetements ont été portés, utilisés et sont encore impeccables. Pourquoi ? pourquoi les couleurs ne sont pas passées, pourquoi les tissus n'ont pas boulochés. C'etait des tissus basiques. Cela compte pour moi la durabilité du tissu. Vaut-il mieux un tissu qui a géneré un certain niveau de pollution lors de sa fabrication mais qui va durer, durer,durer et qui ne polluera plus ensuite, ou des tissus plus ecoresponsable du point de vue de la fabrication, mais qui seront bons a jeter au bout de quelques mois ? Ne hurlez pas tout de suite Je suis perdue. J'attends avec impatience la réouverture d'emmaüs pour aller glaner de la viscose en toute bonne conscience.
Et je profite pour questionner les expertes: ma mère a beaucoup cousu du "satin fermière", d'apres elle c'est du coton. C'est fluide comme du twill de viscose mais on dirait du coton un peu épais. Sous quelle nom je pourrais retrouver ce type de tissu aujourd'hui ?
Je ne suis pas experte de la question, mais pour moi le seconde main c'est écologique : quelle que soit la pollution engendrée par le tissu d'origine le fait de réutiliser sera toujours mieux qu'utiliser des ressources neuves (d'autant plus si elles sont polluantes).
Il y a aussi le problème de l’usage du tissu lui-même qui peut être polluant.
Ainsi les dérivés de réduits pétroliers (polyester, polyamide, etc...) qui au fil des lavages produisent des micro-particules qui sont évacuées dans les eaux usées, mais qui ne peuvent pas être filtrées pas les installations (station d’épuration par ex.). Ces particules constituent une partie des micro-plastiques que l’on retrouvent désormais dans nos assiettes lorsque nous mangeons du poisson et des produits de la mer.
Pour ceux qui tombent A-M-O-U-R-E-U-X d'un tissu, aussi pour ceux qui en recherchent un en particulier ( impossible à trouver dans la boutique du coin) et qu'il leur faut absolument ! Pour en savoir plus sur la qualité... bref tout sur la matière principale de notre créativité !
Dans un autre fil j'ai évoqué les casseroles en "fer bio"...J'étais doublement furieuse, d'une pour les énormités racontées, mais de deux parce que ce représentant en gamelles avait profité d'une association qui s'occupe d'une bibliothèque pour faire sa pseudo-conférence. La vague verte charie beaucoup de choses pas nettes : c'est l'attrait fatal d'un marché en plein boum alors que le reste est morore.
J'ai appris que la viscose n'était pas une bonne matière pour l'écologie. À la base, elle fait énormément transpirer, donc au niveau de la peau, cette matière est très nocive. De plus, au niveau de l'écologie, cette matière est véritablement nocive. Pourquoi continue-t-on de s'en servir ? pourquoi proner la sauvegarde de l'environnement mais continuer à utiliser des matières toxiques ? cela me dépasse...
C'est pas cher, c'est joli et soyeux au premier abord.
@tenue-charleston : tu dois confondre, car si la viscose est mise en cause au niveau impact de pollution, en revanche personne ne renie son agrément au porter : c'est aussi frais que le coton, même si comme celui-ci, ça n'a pas l'effet thermorégulateur du lin et de la laine ou de la soie. Il n'y a pas de réponses simples, l'impact écologique du coton est énorme avec sa consommation d'eau, d'engrais et de pesticides pour la plante, les divers traitements pour la fabrication et la préparation de la fibre, du tissu, la teinture. Et le fait que tout ça à chaque étape (même quand il s'agit de coton dit bio) se ballade d'un bout à l'autre de la planète.Plusieurs fois. De plus, il utilise de bonnes terres qui seraient utiles à des besoins plus immédiats.
Les sources de cellulose "déchet" sont nombreuses, peuvent être localisées, recyclées...Donc la viscose, honnie pour ses effluents, reste une piste qui peut et doit être améliorée avec des procédés plus modernes, vérifiés. C'est une piste à suivre, même si il est vraiment difficile (outre comme on a dit dans ce fil) la tracabilité de l'appellation, de croiser les sources d'informations indépendantes sur les process liés à telle ou telle marque déposée. (Tencel, Lyocell, Biocell). Et d'évaluer véritablement l'impact global.
Juste pour rire : entre chlorure de méthylthioninium (chimie pure synthèse) et un joli champignon des bois (chimie organique naturelle), tu choisis quoi ? Il y a à boire et à manger, comme on dit.
Je choisis le cèpe !
@missumlaut-Kikoo, en effet au temps pour moi, pour l'écologie j'avais bon, mais en effet, j'ai confondu avec une autre matière. Désolée ^^
@Sabine Kanto : tu choisis ce que tu connais et dont tu sais qu'il est comestible. Mais chaque année, il y a des imbéciles qui s'intoxiquent "parce que c'est naturel, donc c'est bon". Voire, qui meurent parce qu'ils ont fait confiance à un autre imbécile qui faisait un stage de survie. Le bleu de méthylène, tu pourrais en boire sans autre conséquence que de faire pipi bleu...et c'est un produit de la chimie de synthèse uniquement. Les toxines les plus violentes sont des produits de la chimie organique naturelle. En pleine ère de l'infox et infopub, comme pour les champignons (ou le fugu) j'aime savoir d'où viennent les informations et qui à préparé ce que j'avale...Par là, je ne mets pas en cause les journalistes qui ont fait les reportages sur la fabrication de la viscose dans des conditions très mauvaises, mais le manque d'informations claires sur les "nouvelles viscoses" "le coton bio" et autres. Les réponses simples et évidentes sont de l'ordre de la foi, celles de la connaissance sont complexes, incertaines et sans doute fatigantes.
@missumlaut-Kikoo : tu as tout à fait raison sur cet argument "naturel" qui me sort par les yeux également ! Tout ce qui est naturel n'est pas nécessairement bon pour la santé et loin de là ...
Cependant, il est vrai que je me pose quand même beaucoup de questions concernant mon impact écologique. Malheureusement, je suis - comme beaucoup de monde - encore très polluante par mon mode de vie et ma consommation actuelle. J'essaie de m'améliorer, mais personne n'est parfait.
Il est vrai que nous souhaiterions avoir des informations fiables et vérifiables sur ce qu'on achète et ce n'est pas toujours simple. Et il faut avouer que les alternatives ou tissus vraiment "sourcés" sont souvent assez onéreuses également ce qui ne permet pas à tout le monde de les utiliser. Quelques marques font réellement un effort de transparence cependant (je pense notamment à l'engagement d'Amandine CHA sur cette problématique de l'impact écologique, mais aussi à des marques comme 1083 qui lance des jeans consignés entièrement en matière recyclée et recyclables par exemple)
Je n'ai pas acheté dans le prêt à porter depuis des années et j'ai un bon stock de tissus que j'essaie de faire diminuer avant de trop acheter.
Mais bon, parfois on a un projet qui nous trotte dans la tête et pas le tissu qu'il faudrait dans le stock 
J'ai la chance de ne pas être trop victime de la mode (j'ai un style classique et intemporel) et je rentabilise tous les vêtements achetés ou cousus pendant assez longtemps en général ce qui compense un petit peu.
@leolatigresse : j'aimerais pouvoir montrer la qualité incroyable de tissus des années 50, certains dont j'ai hérité et d'autres achetés en friperie pendant les années 80. Même en y mettant un prix de ouf pas dans mes moyens, il est totalement impossible de trouver ce genre de qualité de fabrication, de fibre, de tenue des teintes. Je ne suis pas trop victime de la mode, ayant un style plutôt personnel, rétro-avant-gardiste et surtout décalé ! Finalement, je me suis rendu compte cette année que ça me réussissait mieux d'acheter au petit bonheur la chance en occasion quand un tissu peu cher me plait, pour taper dans le stock ensuite, qu'au cas par cas avec un projet déterminé : les aléas de l'achat à distance, je supporte moins bien dans ce cas. J'ai encore un bon tas de viscose dans les stocks, peut-être bien viscose acétate. Je ne sais pas grand chose des conditions de fabrication de cette autre fibre cellulosique transformée, qui convient si bien aux doublures.
C'est peut-être un peu (beaucoup) hors sujet, mais un article intéressant à propos du "livre noir de la mode" accessible ici.
Vous êtes nombreuses ici à vous préoccuper de l'impact écologique et social de vos achats et même de vos modes de vie, cela ne vous apprendra peut-être rien mais je l'ai trouvé eclairant.
Merci Ildikovals. Très intéressant en effet.
Je rebondis sur ce que dit Missumlaut-kikoo, je trouve que les tissus actuels ne tiennent pas dans le temps, meme ceux achetés chers (a l'exception du liberty). Je projette de coudre en utilisant de vieux vetements en viscose ou en coton de ma mere, qu'elle a cousu ou acheté dans les années 80. Ces vetements ont été portés, utilisés et sont encore impeccables. Pourquoi ? pourquoi les couleurs ne sont pas passées, pourquoi les tissus n'ont pas boulochés. C'etait des tissus basiques. Cela compte pour moi la durabilité du tissu. Vaut-il mieux un tissu qui a géneré un certain niveau de pollution lors de sa fabrication mais qui va durer, durer,durer et qui ne polluera plus ensuite, ou des tissus plus ecoresponsable du point de vue de la fabrication, mais qui seront bons a jeter au bout de quelques mois ? Ne hurlez pas tout de suite
Je suis perdue. J'attends avec impatience la réouverture d'emmaüs pour aller glaner de la viscose en toute bonne conscience.
Et je profite pour questionner les expertes: ma mère a beaucoup cousu du "satin fermière", d'apres elle c'est du coton. C'est fluide comme du twill de viscose mais on dirait du coton un peu épais. Sous quelle nom je pourrais retrouver ce type de tissu aujourd'hui ?
Je ne suis pas experte de la question, mais pour moi le seconde main c'est écologique : quelle que soit la pollution engendrée par le tissu d'origine le fait de réutiliser sera toujours mieux qu'utiliser des ressources neuves (d'autant plus si elles sont polluantes).
Il y a aussi le problème de l’usage du tissu lui-même qui peut être polluant.
Ainsi les dérivés de réduits pétroliers (polyester, polyamide, etc...) qui au fil des lavages produisent des micro-particules qui sont évacuées dans les eaux usées, mais qui ne peuvent pas être filtrées pas les installations (station d’épuration par ex.). Ces particules constituent une partie des micro-plastiques que l’on retrouvent désormais dans nos assiettes lorsque nous mangeons du poisson et des produits de la mer.
Ah le satin fermière, toujours noir avec ses petits bouquets. Du coton un peu épais oui, mais fluide ? On n'a pas du avoir le même.