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[Atelier 2024] Ajustement d'un pantalon selon la méthode TDCO (Top Down Center Out) (CC07)

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CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

@Elise_A - Je t'ai envoyé un MP pour préparer l'atelier smiley

@les intéressées - j'ai ajouté des éléments dans mon 1e post.

Lilibou (il y a 1 année, 1 mois)

@Aulne , merci de  m'avoir répondu . 

Je visite le site chaque jour et je suis passée à côté alors que c'était sous mes yeux , faut le faire!!

la honte !blush

CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

@ Sabine Kanto - Je t'ai envoyé un MP wink

missumlaut-Kikoo (il y a 1 année, 1 mois)

@Zanzan : je fais les toiles d'ajustement dans de vieux draps, des housses de couette fichues et parfois, des rideaux. Ou des nappes. Le stade suivant, c'est "vêtement de test" dans une version cheap du tissu final. Parce que le rendu dépends aussi du tombé et de l'épaisseur du tissu. 

CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 1
Présentation de la méthode de Ruth Collins.

C’est une méthodologie qui permet d’adapter un patron de pantalon à notre morphologie sans les adaptations de patron habituelles (réduction/élargissement/spread etc.).Il ne s’agit pas de redessiner le patron au gré des classiques ajustements spécifiques aux différentes parties du corps, mais de conserver l’architecture du patron.

 

CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 2

Explication de la méthode

Cette nouvelle méthode a pour but d’adapter un patron (2D) à un corps (3D). Les méthodes classiques reposent sur des ajustements spécifiques aux différentes parties du corps (culotte de cheval, cuisses musclées, dos cambré…) et des modifications effectuées sur le patron.
Au contraire, la méthode TDCO se base sur l’ingénierie, la physique du pantalon (comment le tissu se comporte sur notre corps), ainsi que sur des connaissances de l’anatomie et du mouvement (comment un patron 2D doit envelopper un corps pour s’adapter aux mouvements).

En résumé, les étapes sont les suivantes :

  1. Ajustement de la ceinture seule
  2. Choix de la taille puis ajout de larges marges de coutures sur le patron
  3. Coupe de la toile et assemblage d’une seule jambe (pour mieux évaluer et manipuler la couture de l’entrejambe)
  4. Adaptation de la toile directement sur le corps en suivant les différentes étapes
  5. Transfert des modifications sur le patron à plat

Un élément important sur la méthode TDCO : cette méthode est « body neutral », c’est-à-dire qu’elle ne mène à aucun jugement, aucune évaluation du corps, qu’elle ne fait pas trouver des « défauts » à ce corps.

La méthode n’est pas prescriptive : elle ne dit pas quoi faire pour une adaptation spécifique à une partie du corps dans la toile, il n’y a pas d’analyse des plis ou autres outils d’analyse des méthodes classiques. Elle propose une méthodologie pour modifier la toile sans tout redessiner, méthodologie dont les étapes/modifications sont prédéfinies.

 

Les concepts-clés de cette méthode sont :

  1. La ceinture est la base essentielle pour une bonne adaptation (Top) : Elle doit être positionnée de manière stable puisqu’elle va permettre de travailler ensuite la fourche (Down), puis l’entrejambe (Center) et enfin les coutures extérieures (Out). Ainsi toutes les modifications que l’on va faire sur la fourche, l’entrejambe et les coutures extérieures dépendent de la position de la ceinture. On comprend donc pourquoi la position de la ceinture est critique dans la méthode TDCO. La ceinture sert donc non seulement de base mais elle permet également de donner du volume au niveau de la fourche. Elle a donc aussi un rôle dans la mise en forme du pantalon.
  2. Le respect de l’intention du designer lors de la conception du patron (l’aisance et sa distribution, les éléments qui créent le volume, la silhouette…) Les méthodes traditionnelles donnent des outils pour redessiner le patron. Ce n’est pas mal, ni faux, mais peut donner un résultat très différent du pantalon d’origine, du style choisi au départ. Cela peut mener à penser que le choix de départ, le style du design d’origine, ne fonctionne peut-être pas pour notre corps. TDCO part de l’idée inverse : pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas ? Le principe de départ est qu’avec d’autres outils, d’autres ajustements, il est possible de laisser le patron faire une partie du travail. Il s’agit de considérer qu’il a été conçu et développé par des professionnels, testé sur diverses tailles et corps. En redessinant le patron, certains éléments peuvent être perdus, alors que conserver un maximum de ces éléments aussi longtemps que possible dans le processus permet d’avoir moins de travail, et d’aller plus vite. Le concept peut être difficile à comprendre, la pratique aide à mieux l’intégrer.
CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 3

Collecte d’informations

Il s’agit de chercher divers éléments concernant le patron, le fit et le style choisis pour le modèle. Il est préférable de choisir un patron de qualité, multi-taille. Il est préférable de commencer par un patron avec une ceinture droite et des plis/pinces à la taille.

Rappel : cette méthode n’est pas basée sur le patronage mais sur la compréhension de la relation entre le patron/tissu et le corps. Le tombé du tissu, la quantité de tissu, l’aisance et comment elle est distribuée… Pour prendre des décisions lors de l’essayage, il faut s’appuyer sur le style choisi par le/la designer.

Cette partie est essentielle, il faut LIRE attentivement le patron et ses éléments. En consultant le tableau des tailles (idéalement mensurations pour le choix des tailles et dimensions du vêtement fini), il est possible de calculer l’aisance choisie. Attention, il est préférable de le faire pour toutes les tailles car elle peut varier et permet de mieux « lire » les photos des modèles présentés. Il s’agit de l’aisance au niveau des hanches, de celle dans la fourche et enfin de l’aisance au niveau des cuisses et de la jambe.

Parfois, il y a des éléments dans la description du modèle ou dans les tableaux des tailles, mais souvent ce sont les photos qui donnent ces indices. La vidéo se termine par 2 exemples de lecture de photos de présentation, à chaque fois le devant puis le dos.

CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 4

Ajustement de la ceinture

Dans les méthodes traditionnelles, on utilise un élastique ou un ruban placé à la taille. La méthode TDCO part du principe que la ceinture est la base essentielle, la fondation pour l’ajustement du reste du pantalon et qu’elle doit donc être bien ajustée, stable et confortable pour un bon essayage. Autre aspect, la ceinture n’est pas difficile à faire et à ajuster. Cela permet donc de commencer l’essayage plus confiante. Plus de confiance dès le départ du processus, un plus sympa.

Attention : la méthode est faite pour des modèles en chaîne et trame. Il y a une adaptation spécifique pour adapter le processus à une ceinture élastiquée. Celle-ci est présentée dans une autre vidéo.

La ceinture peut être droite, courbe, si le patron n’a pas de ceinture c’est l’en-forme qui sera ajusté, de la même manière qu’une ceinture courbe. Il faut respecter la fabrication du modèle final, en utilisant une triplure ou tout autre élément rigidifiant recommandé, de manière à ce que le comportement de la toile soit le même que la version finale.

Stacey (alias The Crooked Hem) utilise généralement une toile de coton pour ses essayages, mais pour la ceinture elle utilise parfois le tissus final, pour s’assurer du comportement du tissu. C’est valable par exemple pour un jean épais. Certaines personnes se préparent un modèle de ceinture qu’ils utilisent ensuite pour tous les patrons, c’est également une bonne idée.

Pour référence, coudre une ligne sur la ligne de couture avec les jambes, afin de bien marquer cela pour l’essayage (un fil contrastant se voit mieux), et marquer le centre dos de la même manière (élément tactile supplémentaire pour un essayage solo).

On peut penser que c’est simple, d’ajuster une ceinture, mais au final il y a un certain nombre de décisions à prendre pour optimise les 3 éléments suivants :
- où veut-on qu’elle soit positionnée (taille naturelle, plus bas ?), doit-elle être un peu inclinée ou parallèle au sol ? Tout peut fonctionner, mais il faut le définir avant de passer à la suite.
- quelle circonférence choisir, quelle aisance inclure ? Il faut que la ceinture soit stable, mais l’aisance est également un facteur essentiel avec lequel jouer. Stacey ajoute jusqu’à 6 pouces (env. 15 cm) pour jouer sur le positionnement avant de choisir.
- forme de la ceinture : si elle est droite, il n’y a que sa hauteur qui peut être modifiée, mais si elle est courbe, la courbure doit aussi être adaptée.

Ces éléments sont très personnels, et l’adaptation de la ceinture crée une « zone Boucles d’or » pour obtenir une ceinture « parfaite » (j’adore l’analogie - petit rappel avec l'exemple de la soupe "trop salée", "trop chaude" ou "juste parfaite"). Stacey est peu habituée aux ceintures droites, par exemple, et a fait ses essayages sur plusieurs journées, en jouant sur la position et la hauteur et conservant une combinaison pendant quelques heures avant d’en essayer une autre.

Sabine Kanto (il y a 1 année, 1 mois)

Beau travail que cette transcription !  J’espère que ce sera un tremplin pour l’ajustement et la couture du pantalon. 

CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

Elise A est en train de finaliser les 2 vidéos suivantes, nous avançons vers le but. J'imprimerai plusieurs exemplaires des transcriptions pour pouvoir partager sur place, mais là au moins tout le monde les a pour préparer !

Elise_A (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 5 

Choisir une taille

Traditionnellement, pour choisir une taille, on prend en compte la circonférence au niveau de la taille et des hanches auxquelles on ajoute l’aisance souhaitée. Au contraire, dans la méthode TDCO, on ajoute un paramètre supplémentaire qui est l’épaisseur du corps (-> cross body depth). Celle-ci se caractérise par la profondeur de la fourche. Ainsi, classiquement en matière de patronage, quand on augmente la circonférence des hanches, on augmente aussi la profondeur de la fourche. La réciproque est vraie.

 

Pour la méthode TDCO, on choisit notre taille à partir de la circonférence des hanches (il faut prendre la mesure là où les hanches sont les plus larges). Puis on raffine ce choix en fonction du fait que l’on veuille plus ou moins de profondeur de fourche. Pour cela, on regarde notre corps de profil et on s’interroge si l’on veut/a besoin de plus ou moins de profondeur de fourche. Il y a deux possibilités selon le profil de notre corps :

  1. La mesure de la circonférence des hanches coïncide avec le maximum de volume au niveau des fesses. Dans ce cas, on peut directement utiliser la mesure de la circonférence des hanches pour choisir notre taille
  2. Le devant de notre corps contribue à la mesure de circonférence des hanches, parce qu’on a des quadriceps ou un ventre proéminant. Dans ce cas, il faut estimer la circonférence supplémentaire induite par le volume à l’avant du corps. Si celle-ci est inférieure à une différence entre deux tailles de circonférence de hanche, on peut alors partir sur la mesure de circonférence de hanche pour l’ajustement. Sinon, il faut prendre une taille au-dessus.

La deuxième chose à faire est ensuite d’aller voir le tableau de mensurations du patron. Il y a alors trois possibilités :

  1. Notre mesure de hanche correspond parfaitement à la grille de mensuration du patron. Dans ce, il suffit de prendre la taille du patron ou une taille au-dessus si on a un volume à l’avant qui nécessite l’ajout d’une taille (cf. ci-dessus).
  2. La mesure de hanche est entre deux tailles de la grille. Dans la méthode TDCO, le choix d’aller vers une taille au-dessus ou en-dessous se fera par rapport à l’épaisseur du corps. Ainsi, on choisit de prendre une taille au-dessus dans les cas suivants : volume proéminant à l’avant (ventre ou cuisses), posture qui augmente l’épaisseur du corps (ex. pelvis avec une inclinaison antérieure), personne assise en chaise roulante. Au contre, si le pelvis a une inclinaison postérieure, on peut choisir de prendre une taille en-dessous. Une dernière considération, pour les gens qui sont en fauteuil roulant ou majoritairement assis : lorsque nous sommes assis, il nous faut plus de place pour les hanches (position pelvis assis).
    NB : inclinaison antérieure = le haut du pelvis bascule vers l’avant, les fesses « ressortent »
    inclinaison postérieure = le haut du pelvis bascule vers l’arrière, les fesses sont « rentrées »
  3. Notre mesure de hanche est en dehors de la grille de mensuration. Il est possible d’effectuer une gradation vers une taille supérieure ou inférieure avec la méthode TDCO. Stacey fait référence à un live de Miriam Janechek (@MirzyDotes) et de Ruth Collins (@Ithacamaven) mais aussi à une base de données de patrons très inclusifs qui est https://curvydatabase.com

 

Elise_A (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 6 

Préparation du patron

Dans la méthode TDCO, on ajoute du tissu au niveau des marges de couture de la taille et des coutures côtés. On fait ça pour deux raisons. D’abord, cela permet d’une part d’avoir plus de flexibilité au moment de l’ajustement et évite notamment d’être limité dans l’ajustement par manque de tissu. Ensuite, cela permet de faciliter la manipulation de la toile.

Le point important dans l’ajout de tissu au niveau des marges est qu’on ne modifie en rien le patron original et son design. On vient juste ajouter plus ou moins de tissu en fonction de notre taille et de nos proportions. On va voir par la suite comment on ajoute ces marges d’ajustement.
 

Attention, on parle ici d’une marge supplémentaire, qui s’ajoute à celle déjà prévue pour le patron. Stacey part du principe que c’est une marge de 5/8’’ donc 1,6 cm – mais si la marge inclue dans le patron est inférieure, elle conseille de compenser. Autre point important, elle part du principe que le patron est multi-taille.

On commence par les coutures des côtés, en partant de l’intérieur vers l’extérieur. Pour les coutures intérieures des jambes (devant et dos), on choisit la ligne du patron qui correspond à la taille de hanches choisie précédemment (cf. vidéo 5). Pour la ligne du côté extérieur, on ajoute une marge constante tout le long de la hauteur de jambe. Pour définir la largeur de cette marge, on se réfère à la circonférence à la taille.

Si la taille choisie pour les hanches est supérieure à celle choisie pour la taille, on ajoute une marge comprise entre 1,3 et 2,5 cm (cas 1). Au contraire, si la taille choisie pour les hanches est plus petite ou égale à celle de la taille, il faut ajouter suffisamment de tissu pour entourer l’ensemble du corps (cas 2). Pour ajouter ces marges, il faut « faire participer le patron » et utiliser les autres tailles.

- Cas 1 : Pour ajouter cette marge additionnelle, elle prend son mètre et regarde si une taille plus élevée correspond à cette ligne. Dans son exemple, elle a choisi la taille 12 pour les hanches et trace cette ligne pour les coutures intérieures, et la taille 16 pour l’extérieur, qui est à 2,5 cm de la taille 12 (également tracer les marques). Attention cependant à tracer l’ourlet de la bonne taille.

- Cas 2 : Pour déterminer cette marge, on se réfère à la circonférence de taille réelle, à laquelle on soustrait celle du tableau des mensurations du patron (choisie dans la vidéo 5). Cette différence de circonférence est à diviser par 4 et à ajouter sur les 4 côtés extérieurs des jambes devant et dos. Ici aussi, elle cherche la taille qui est à 3,75 cm et trace la taille 20. Si cela ne suffit pas, il suffit de tracer une parallèle à la bonne taille sur toute la longueur de la jambe.

A noter que si le pantalon comporte des poches à l’avant, il faut les enlever pour l’étape d’ajustement en comblant le vide avec la partie de patron correspondante.

On passe ensuite aux éléments qui donnent sa forme au pantalon (pinces ou plis), qu’il faut reporter tels qu’ils sont. On ajoute ensuite au moins 5 cm sur la ligne de la taille ; cela peut aller jusqu’à 10 cm dans le cas de quelqu’un de plus d’1,68 cm ou pour les grandes tailles (elle mentionne la taille 16, environ 48 en taille française). Dans chaque cas, ajouter 2,5 cm, donc on peut arriver à 10 cm au total. La ligne de fourche et celle du côté extérieur doivent être étendues en ligne droite (pas de modification de l’angle), puis on rejoint les deux lignes. Il faut aussi prolonger les pinces et plis. Pour les côtés extérieurs, on ajoute un triangle qui part de l’endroit le plus large du pantalon et rejoint la ligne de taille en restant parallèle au droit fil. On ajoute donc beaucoup de matière en haut des coutures de côtés, mais c’est important pour la suite. Ça facilite l’ajustement, et ça permet aussi de conserver la stabilité du tissu en le coupant dans le droit fil.

On a ainsi tracé l’ensemble des marges. A noter que Stacey recommande de tracer à la fois la ligne de coupe et la ligne de couture pour faciliter la couture.

Zanzan.VG (il y a 1 année, 1 mois)

Merci beaucoup pour vos synthèses

CC07 (il y a 1 année, 1 mois)

Vidéo 7

Préparer la toile

Chaque pièce de la toile est préparée en ajoutant les marges comme décrit dans la vidéo 6. Avant de passer à l’assemblage de la toile :
- vérifier que tous les repères ont bien été reportés sur la toile,
- reporter les plis/pinces, y compris la bissectrice (ligne qui sépare l’angle en deux - NdT je me la pète mais je suis allée vérifier), pour le cas où il y ait besoin de les modifier au cours de l’ajustement,
- tracer les contours de la taille choisie par rapport aux hanches (côtés extérieurs et haut). Cela servira de référence pour l’ajustement.

Une fois ces étapes effectuées, la toile est prête pour l’assemblage. Il faut d’abord bâtir ou coudre les pinces et les plis. À chacun sa méthode, Stacey préfère les bâtir.

Puis on passe à la couture des lignes verticales. Pour les côtés intérieurs, TDCO conseille cette méthode :
- superposer le devant et le dos, et faire une couture dans la marge (env. 2,5 cm de long) au niveau du repère de milieu de jambe, afin de bien les solidariser à cet endroit.
- coudre du bas jusqu’au repère milieu de jambe, puis du repère jusqu’à la fourche. Cela permet d’éviter tout décalage dans le cas d’une courbe très différente entre le devant et le dos. Naturellement, cela peut se faire aussi en une seule couture. Ne pas oublier qu’à cet endroit, il faut la marge de couture initiale du patron.

Pour la couture extérieure de la jambe, il est fortement conseillé de bâtir la couture, parce qu’il y a de grandes chances qu’on soit amené à la découdre pour la modifier. Il est possible de bâtir toute la hauteur de la jambe (en partant du bas), ou bien de s’arrêter au niveau de la hanche et d’épingler le haut. Certaines personnes trouvent cette méthode plus pratique, à chacun ses préférences.

Concernant la marge de couture pour l’extérieur de la jambe, on peut choisir plus ou moins large selon ce qu’on préfère. En effet, cette couture ne sert qu’à fermer la jambe au départ et l’ajuster par la suite. Stacey préfère quant à elle utiliser la ligne de couture de départ (dans son exemple la taille 12), donc à l’intérieur de la ligne de découpe qu’elle a marquée. Cela donne des marges de couture très grandes, mais permet d’être plus proche du design d’origine. Il est également possible de coudre à n’importe quel endroit, tant que la marge choisie est la même tout le long de la jambe.

Une fois les coutures verticales effectuées, il faut ouvrir les coutures au fer à repasser, et surtout faire une couture de soutien tout le long de l’entrejambe (jambe devant et dos) avec un point court et en veillant à ne pas étirer le tissu. Cela permet à la fois de stabiliser ces courbes et de créer des repères visuels pour le centre dos et le centre devant, repères qu’il faudra aligner sur notre corps. La dernière étape est de coudre l’ourlet, afin que le tissu ne repose pas sur le sol, car cela pourrait modifier le tomber de la toile. Pour le vêtement final, c’est autre chose, mais pour la toile il est nécessaire de ne pas avoir de paramètre supplémentaire à considérer.

Zanzan.VG (il y a 1 année, 1 mois)

Du coup j'ai trouvé un peu de tissu pour faire une toile