Housse pour Bokken, Jō et Tantō
Pour des armes d'aïkido, un étui qui permet de les transporter en bandoulière.
J'aime bien le système de fermeture car je le trouve bien dans l'esprit aïkido : c'est tout simple, une fente, un rabat, un ruban, pas de fermeture éclair etc.
Pour le tantō (le couteau en bois) il y a une petite poche plaquée à l'intérieur afin qu'il ne tombe pas au fond de la housse.
Sur le dessus j'ai fais une petite poche pour y ranger la garde en bois du bokken (grand sabre). Elle se retrouve sous le rabat quand l'étui est fermé-noué.
Le tissu est un tissu japonisant de chez Mondial Tissus, un coton pour l'imprimé coloré et un jacquard pour le sombre. La doublure est réalisée dans un drap ancien pour le bas de l'étui, bien solide, jusqu'au cerclage supérieur de la sangle.
Les armes ne viennent pas du bout du monde mais d'un artisan du Périgord, Manmori et sont en bois de hêtre.
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Commentaires
Ils aiment ce projet
Par Vues
Bravo ! Efficace et beau !
D'accord avec Genov. C'est top !
*au 1 er regard j'ai cru que c'etait l'etui d'un sabre de jedi !
Superbe ! Les tissus sont très jolis. Est-ce que tu as conçu le modèle toi-même ? Cela fait un moment que je réfléchis à remplacer ma propre housse, que j'avais achetée avec mon premier bokken, mais qui ferme avec juste... un bouton pression ! Autant dire que mon tanto tombe souvent, et le nombre de fois où je dérange tout le monde en faisant tomber mes armes quand je les sors de la housse...
Oui j'ai conçu le modèle moi-même mais c'est très fortement inspiré d'un modèle trouvé sur Etsy.
J'ai beaucoup aimé le principe de la fente sur le côté. Cela permet d'accéder très facilement à la poche plaquée interne pour le tantō.
J'ai tout cousu endroit contre endroit en laissant la longueur de la fente, et un espace non cousu qui se trouve vers le fond de la housse, sur la doublure, et qui m'a servi à retourner le tout sur l'endroit à la fin. J'ai ensuite cousu les deux côtés de la fente séparément toujours endroit sur endroit. Puis tout retourné en passant par l'espace laissé ouvert sur la doublure, fermé ensuite et totalement invisible dans le fond de la housse.
Je ne sais pas si c'est très clair, mais le résultat est un truc très propre sans couture visible.
L'alternance de tissus s'explique par la petitesse de mes coupons, dans les 50 cm. Mais du coup je trouve ça plus sympa que si j'avais pris un seul tissu pour l'extérieur. Les raccords sont de toute façon cachés par la sangle.
Le plus compliqué a été de réaliser la housse sans avoir les armes sous la main, mais avec le descriptif du vendeur, l'indication de leur longueur, et la largeur habituelle de ce type de housse ça collait pile poil.
Si tu as déjà une housse ce sera plus simple pour choisir les bonnes dimensions.