Maxi robe-portefeuille
Cette robe a été cousue l'année dernière mais après l'avoir portée une ou deux fois j'ai constaté que j'étais gênée au niveau des aisselles, du coup je devais la reprendre et c'est seulement cet été que je l'ai fait. J'ai remplacé les bretelles vrillées par des bretelles droites avec des plis à leur base et je pense qu'en essayant d'avoir une profondeur de décolleté décente j'ai trop remonté le buste de la robe. Pour corriger cela j'ai défait la surpiqure et la couture sous les aisselles, découpé le surplus, puis j'ai replié les marges de couture vers l'intérieur et de nouveau surpiqué au ras du bord pour refermer le tout. Je n'ai pas réalisé la robe en jersey comme c'était prévu par Burda, j'ai pris ma taille habituelle après avoir mesuré les pièces du patron et je trouve que cette taille me convient bien. J'ai choisi ce tissu car j'avais un grand métrage et que ce modèle de robe longue me plaisait beaucoup mais finalement je ne suis pas sûre que ce soit un bon choix car vu mon teint il faut que j'attende la fin de l'été pour être assez bronzée pour la porter. J'ai prévu de la teindre en coloris lie de vin mais comme je ne suis pas sûre de la composition du tissu acheté au poids chez Toto et que la teinture ne prendra pas sur du synthétique, j'hésite encore.
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Je devrais peut-être pondre un article sur l'identification pifo-sensorielle des tissus...Parce que comme les Totos au poids sont ma source principale, et les vendeurs approximatifs du marché ma source secondaire, je calibre au jugé. Toucher, son au froissage, et odeur au brûlage.
Sur le plan teinture, c'est assez simple : les fibres de cellulose se teignent, fibres naturelles comme le coton ou le lin ou artificielles comme les différentes sortes de viscose, fibranne rayonne Tencel ...L'odeur est de papier brûlé, les cendres sont plus pâles pour le lin que pour le coton, et presques inexistantes pour la viscose. L'acétate fait aussi des cendres noires mais dégage une odeur piquante, vinaigrée.
La soie et la laine dégagent la même odeur de cheveux brûlé et font aussi des cendres charbonneuses, en poudre. La soie se teint très facilement, mais malgré les indications sur les paquets de teinture, et la ressemblance des matières j'ai peu de succès avec la laine. (Je teint en machine).
Le polyamide fond à l'approche de la flamme et forme un goutte, comme du miel. Ça se teinte, mais seulement avec des teintures spéciales. Ça brûle très vite avec une odeur désagréable de plastique. Le polyester ne fond pas, s'enflamme tout se suite avec une odeur caractéristique (c'est plus subtil que juste "ca pue") et fait des espèces de scories noires et dures. Et ça ne prend pas la teinture, résultat on se trouve avec les fils en polyester pas teintés quand on teint un vêtement déjà cousu. En calibrant ses doigts et son pif avec des tissus dont on connait la composition, on arrive même à s'y retrouver dans les tissus mélangés.
Eux, il prendront la teinture en fonction de leur composition. La surprise, c'est que les mélanges sont parfois entre la chaine et la trame pas de même nature de fil. Là, on se retrouve après teinture avec un tissu chiné comme un chambray.
Truc : quand je fais une teinture, je met dedans des échantillons de "mélangés" de mon stock dont je ne suis pas sure, histoire de voir si je pourrais les teindre à l'occasion.
missumlaut-Kikoo, merci pour les explications si détaillées! Il me semblait aussi qu'il fallait brûler les tissus mais je n'étais pas prête de m'y lancer, je vais tester sur les chutes prochainement