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Cape automnale

La cape est telle une fleur carnivore. On s’y projette volontiers, mais une fois à l’intérieur, difficile de ne pas avoir l’impression d’avoir été enfermée dans une camisole de force, ou dans une de ces attractions où l’on passe mains et tête dans une façade illustrée pour se faire photographier.
Image : 1 – Liberté de mouvement : 0.

Je voulais donc relever le défi et obtenir un modèle dans lequel je puisse écarter les bras sans faire sauter la baraque ni me déshabiller, et tant qu’à faire long, en plaid effrangeable, et avec 2 plis devant.
Je me suis basée sur le modèle fourni dans le burda style d’octobre 2011, en modifiant la proportion des 2 pans devant (et donc la latéralisation des trous de bras) et en créant le pli à rabattre vers le milieu, de manière à pouvoir garder les bras sortis de leur trou, de chaque côté du corps, et suffisamment au chaud (y a même 2 poches pour les y aider). Un des plis se termine par un pan glissé dans une lanière de cuir, à rabattre derrière en écharpe. Le pli du dessous est fixé par un bouton.

A porter, ça respecte ses promesses. C’est chaud, on s’y sent à l’abri, mais on peut poursuivre le commerce avec le monde extérieur. Et détaché, ça fait une très bonne couverture pour deux devant la télé :-D

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