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Projet de patronage sur support informatique
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Sophie D (il y a 5 ans, 7 mois)
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missumlaut-Kikoo (il y a 5 ans, 7 mois)
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J'ai répondu ; j'ai testé différentes choses et comme je le dis dans le questionnaire, la question qui m'interesse le plus est celle de l'intégration des mesures, non limitées aux mesures "classiques" dans la production du patron. En utilisant une technologie qui ne soit pas celle du mètre ruban, il y a moyen.
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Selenz (il y a 5 ans, 7 mois)
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Le logiciel utilisé n'est mentionné nulle part, quel est son nom ?
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soffie (il y a 5 ans, 7 mois)
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Moi aussi. Je te rejoins Missumlaut, la prise de mesure est le problème pour moi, et les différentes méthodes utilisent des mesures pas forcément pertinentes pour toutes.
Il existe des algorithmes de dépliage de forme 3d en mesh en 2d, à mon idée ce serait le mieux de partir d'une acquisition 3d.
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missumlaut-Kikoo (il y a 5 ans, 7 mois)
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Malheureusement, la compagnie du Zozo suit n'est plus disponible.
J'ai vu des articles de 2018 sur une start-up utilisant le scan 3D pour faire des SG vraiment sur mesure, une idée bien sympathique mais depuis : pas de traces...
En tout cas, il existe une bibliothèque de reconnaissance visuelle dans le monde du logiciel libre.
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soffie (il y a 5 ans, 7 mois)
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Les logiciels de dépliage, eux, n'existent pas en libre à ma connaissance. En revanche les algorithmes sont publiés.
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coudrelibre (il y a 5 ans, 7 mois)
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Vous avez déjà été nombreuses à répondre et réagir, et vous avez posé plein de questions intéressantes (et qui, sur certains points, relancent ma réflexion).
- le logiciel utilisé
Il s'agit de Valentina.
Je ne l'ai pas mentionné volontairement dans le questionnaire, car cela imposait beaucoup d'explications qui n'y avaient pas leur place en raison de leur longueur.
Première chose, pour ceux qui ont suivi l'histoire de Valentina, il s'agit d'un logiciel opensource dont Roman, russophone, était le codeur, et Susan, canadienne anglophone, l'animatrice de la communauté.
Les objectifs et points de vue des 2 fondateurs divergeant de plus en plus nettement, le projet s'est scindé en 2.
Susan a poursuivi sous le nom Seamly 2D, Roman a conservé Valentina.
Pour ma part, j'ai rejoint la communauté de Roman, pour la simple raison qu'il code et que le projet évolue, alors que Seamly 2D a une communauté d'utilisateurs très active, mais piétine à défaut de programmeurs.
Deuxième chose, la documentation, essentiellement russophone, est en cours de refonte globale.
Je travaille au wiki en anglais depuis presque un an, je vais le compléter et le traduire en français, et Roman a coécrit un manuel en russe qui va également être traduit dans les prochains mois en anglais et en russe.
- la question de la 3D
Je me suis intéressée fortement depuis un an, pour des raisons qui ne tenaient pas à ce projet, aux solutions de Body Scan corporel existantes.
Je n'ai rien vu en libre pour l'instant qui tienne la route ; je sais que Seamly 2D est très désireuse d'emprunter cette voie, mais rien de concret à ce jour ; si quelqu'un a vu un projet intéressant, n'hésitez pas à me le dire, j'ai pu rater une piste.
En solutions payantes, 3 start ups actuellement sur le marché.
Plusieurs inconvénients :
- le prix, 50 € en moyenne le scan, quand j'ai interrogé le service commercial
- l'objectif de ces start ups, qui est avant tout de fournir les 'majors' du prêt à porter pour que l'utilisateur choisisse et teste visuellement sa tenue en fonction de sa morphologie, et cet objectif emporte l'inconvénient suivant
- les mesures dans le fichier standard, j'ai besoin de plus, et c'est encore un surcoût à prévoir
- et enfin, ces mesures ne sont pas forcément calculées selon mon modèle, il faut quand même une dose d'adaptabilité qui peut s'avérer assez pénible, j'avais eu un exemple de fichier et il fallait re-paramétrer tous les patrons en fonction (ex, une mesure longueur devant qui ne part pas du même point au cou, c'est assez casse-pied).
Donc, en l'état, je choisis de rester à la prise de mesures traditionnelle.
Je ne doute pas cependant que les choses vont évoluer, et plutôt rapidement, y compris dans le libre, dans ce domaine, ce qui apportera certainement un grand confort pour nous.
Cela reste ceci étant un peu un faux problème à mon avis, si l'on prend les choses dans le bon sens.
Il est en fait bien plus facile d'essayer une base en taille standard et de modifier la toile, puis de reporter les mesures obtenues sur son projet en 2D, que de tenter frénétiquement d'appliquer une méthode avec ses propres mesures, ce qui donnera toujours un résultat plus ou moins satisfaisant car on ne rentrera pas dans le cadre pré-établi de la méthode (sauf quand on s'y connaît déjà bien, que l'on connaît ses mensurations et sa morphologie par coeur, et que çà devient intuitif, ce qui est le but, mais en apprentissage, c'est vite compliqué).
Bien sûr, la méthode de base doit tenir la route, sinon on ne sait pas comment adapter correctement après.
Mais l'essentiel est de disposer d'une bonne base, de repérer ce qui cloche, pourquoi, et de savoir comment corriger après, puis d'en déduire d'ailleurs logiquement nos mensurations selon la méthode.
Mensurations que l'on peut ensuite utiliser dans un patron plus complexe construit à partir de la même base.
- Le projet
Plusieurs d'entre vous m'ont interpellée sur le manque de lisibilité du projet au travers des questions posées.
Il ne s'agit pas basiquement d'apprendre à l'utilisateur à 'utiliser' Valentina, la documentation sera là pour çà, et diverses vidéos sur YouTube aident quand même pas mal à prendre en main (ainsi qu'une messagerie instantanée sous Telegram ouverte par Roman pour répondre aux questions diverses, anglo-russe).
Il s'agit de fournir des patrons pré-patronnés sous Valentina, accompagnés d'une méthode permettant de les mettre à ses mesures personnelles, méthode qui expliquera pourquoi et comment le faire en termes de patronage, et comment le faire sous Valentina.
Vous êtes nombreuses à m'interroger sur la nature des patrons qui seront fournis.
Dans un premier temps, les bases (corsages, pantalon, jupe, robe, manteau droit, veste), et c'est déjà un travail assez long, car je dois arrêter un standard de mensurations en plusieurs statures et plusieurs tailles, refaire tous mes patrons pour qu'ils soient simples à appréhender pour l'utilisateur qui devra les adapter, etc ...
Ces bases seront donc paramétrables.
Elles pourront également être transformées pour aboutir à un autre modèle, mais là, il s'agit de créativité, et il me sera impossible d'anticiper tout ce que chacune pourrait avoir en tête ; et il s'agit en fait plus de prise en main du logiciel qu'autre chose.
Pour la suite, je suis dans une logique collaborative, c'est pour çà que je suis linuxienne, que j'utilise Valentina et que je contribue à sa communauté.
Je vous dirai que tout est possible dès qu'on me le suggère ou que la majorité des membres du forum qui accompagnera le projet, le demandera.
Je prévois en tout cas de sortir un modèle par mois minimum.
Je retiens déjà l'excellente idée consistant à prévoir différentes formes de cols par exemple sur un modèle, ce que Valentina permet tout à fait de faire.
Voilà, j'espère que vous avez mieux compris ce que je comptais créer et dans quel esprit.
Merci encore pour votre participation active, c'est très agréable !
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas !
Catherine
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soffie (il y a 5 ans, 7 mois)
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Je comprends mieux le projet ; mais ce que je ne vois pas bien c'est ce que ça apporte de plus par rapport à Lekala pour les utilisatrices qui veulent juste un patron à leur taille. Ceci dit, ça m'intéresse d'apprendre à modifier (parce que ça me semble pas du tout facile) mais ce ne sera peut-être pas le cas de tout le monde.
Une autre voie serait avec un logiciel de dépliage, en sélectionnant les arêtes ça peut faire un patron automatique mais d'après ce que je sais ce n'est pas encore prêt.
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coudrelibre (il y a 5 ans, 7 mois)
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Bonjour Soffie,
Je rebondis sur vos commentaires car ils soulèvent des questions importantes.
1. N'ayant jamais utilisé Lekala, mais uniquement survolé le site il y a 2 ans, il m'est difficile de savoir si mon projet lui est concurrent ou complémentaire, lorsque le but est uniquement de se procurer un patron à sa taille.
Il me semble effectivement que Sewist offre les mêmes possibilités de paramétrage que Valentina au niveau des mensurations.
Après, la différence se situe sans doute à ces niveaux :
- pour certaines, il ne suffit pas de modifier quelques mesures pour qu'un patron tombe bien.
Je prends l'exemple, parmi pas mal d'autres, d'une personne ayant une carrure développée avec une petite poitrine : l'application basique des mensurations n'assurera pas un tombé correct de la base.
Raison pour laquelle je souhaite guider les utilisatrices dans l'adaptation de la base ou du vêtement standard, et leur éviter les mêmes difficultés que j'ai rencontrées lorsque j'ai moi-même appris à patronner malgré l'utilisation de 2 méthodes très fiables.
- Valentina dispose de beaucoup d'options (je ne sais pas ce que Lekala offre à ce niveau), super utiles dans les projets de patronage : nombreux outils de CAD, exclusion de certaines pièces de patrons à la demande, édition multiformats, multisupports, impression super bien configurée, il ne lui manque que la gradation industrielle à ce jour.
Mon défi étant de paramétrer les patrons de manière suffisamment simple pour que l'utilisatrice ne se trouve pas prise dans un labyrinthe informatique, et qu'elle puisse les modifier de manière assez intuitive.
2. Les solutions de dépliage sont l'avenir.
Mais, à mon sens, ce n'est qu'une partie de la solution, qui doit contenir tout ce qui suit pour que cela devienne vraiment confortable et intéressant :
- disposer d'une solution simple et fiable d'acquisition des données anthropométriques
A ce jour, les plus fiables sont les scanners fixes ou mobiles, ce qui est exclu pour celle qui veut patronner de son domicile.
Seules 3 solutions propriétaires permettent de scanner de son téléphone, avec un taux d'erreur de 2 % quand même, sous IOs et Android en même temps (les autres solutions sont majoritairement IOs, donc système fermé).
Elles sont présentées comme gratuites, mais elles sont en fait facturées, et chèrement, aux entreprises qui veulent utiliser les données, donc seules celles qui peuvent faire des économies d'échelle importantes sont capables d'y investir.
Elles sont pré-paramétrées selon un schéma qui n'est pas forcément celui de l'entreprise, modules sur mesure à prévoir (en lingerie par exemple).
En libre, rien n'existe pour l'instant.
- pouvoir implanter les données en 3D
Cà, c'est au point en solutions propriétaires.
- déplier les données
En libre, çà a beaucoup avancé en modélisation dans certains domaines (automobile, architecture), dans le patronage vestimentaire, on n'y est pas encore.
Bref, en attendant que ces technologies soient accessibles au plus grand nombre, on avance avec les outils qui existent et qui sont déjà très intéressants .
Bien à vous,
Catherine
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missumlaut-Kikoo (il y a 5 ans, 7 mois)
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Perso j'irais plus vers les solutions d'acquisition "light", celle de Zozo suit me paraissait pas mal dans le genre minimaliste comme mise en œuvre. Quand tu parles de taux d'erreur de 2% il s'agit de la précision de la mesure (et dans ce cas en effet, +-2 cm sur 1 m c'est monumental et inutilisable, le moindre mesureur laser à 30 € chez le roi des merlins fait mieux ; ou bien c'est le pourcentage de données non exploitables, plus ou moins identifiables comme telles ?
Le concept fitography était pas mal au départ, de travailler à partir de photos correctes (pas prises avec un téléphone). Le problème c'est la totale non exploitation de ces photos par le logiciel derrière. Il faut se mesurer façon trad et repérer soi-même les marques sur les photos dans le soft pour créer la silhouette. Ça m'a fait un peu tomber de ma chaise parce ben, la détection de contours dans une image , c'est quand même des vieilles lunes ! Ditto pour repérer les points singuliers dans le contenu. On peut même aider en se collant des gommettes bleues. Les bonnes solutions fonctionnent avec du matériel courant. Les industriels ont peut-être besoin de données précises au poil, statistiquement valables, et permettant une vraie modelisation sur silhouette avec le rendu du tissu...Oouaip, pour après vendre des trucs avec un seul chiffre compris entre 36 et 42. Les particuliers et les couturières à façon ont besoin au contraire de plus de mesures, pour gagner du temps sur les toiles et essayages, mais pas forcément d'un rendu réaliste à 100 % ( sauf pour la création de mannequin personnel peut-être). Avec une mise en œuvre "light" -pas forcément ultra-light si ça ne marche pas, mais du matériel courant.
L'an dernier, j'ai acheté un patron sewist on-line designer, donc avec mes mesures principales entrées dans le logiciel. Je l'ai choisi avec beaucoup de coutures verticales pour faciliter l'ajustement. Après 6 toiles d'essai voilà ce que ça donne https://www.threadandneedles.org/projets-couture/88603-lin-et-lautre-indigo/ .(bon, c'était pas cher) Pas de miracle, quoi. Je sors des valeurs "acceptables" pour un logiciel dont j'ai oublié le nom avec ma pente d'épaule. (bon, c'était gratuit...). J'ai tenté de faire faire mon buste de base par une couturière pro, elle a pondu un truc aberrant et inutilisable avec des pinces qui se croisent. J'aurais bien accepté de payer plus cher mais pour un truc qui fonctionne.
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coudrelibre (il y a 5 ans, 7 mois)
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Missumlaut-Kikoo,
Zozo suit compagny, c'était pour faire faire des vêtements à ses mesures, non ?
Et je ne comprends même pas qu'une couturière pro n'ait pas pu te faire une base acceptable alors qu'elle avait ton corps à disposition, c'est délirant.
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coudrelibre (il y a 5 ans, 7 mois)
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Après, des solutions 3D existent en libre type Blender.
Mais la prise en main, au secours, si certaines ont du mal avec du CAD en 2D, que dire de la 3D, hum ...
Et puis le problème reste toujours l'acquisition des données anthropométriques à la base ...
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soffie (il y a 5 ans, 7 mois)
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Blender ne fait pas le dépliage, si ? Ce que je connais devrait être adapté à la couture et risque d'être cher vu le développement. À mon avis c'est le futur, mais ça se compte probablement en années et pas sûr que ça existera en libre.
Pour l'acquisition, quand je mesure mon épaule j'ai une marge d'erreur de 10%... Sur photo ça me semble difficile de récupérer une circonférence. Bref, on dirait qu'il n'y a pas de solution miracle !
Je n'ai jamais utilisé Lekala, je disais cela parce que tu fais une étude de marché.
Ce que j'ai utilisé c'est un cours Craftsy d'essayage, et sans le retour de la prof sur mes photos j'aurais loupé les ajustements les plus évidents. ( eh oui, je ne sais pas si je suis un cas isolé mais je n'avais jamais remarqué une dissymétrie etc.) Avant j'avais testé aussi une méthode de coupe à plat mais j'ai trouvé ça très générique. Du coup dans ton projet je n'ai pas bien compris si les patrons sont paramétrables à la base ou si c'est générique et que tu guiderais pour les ajustements ?
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missumlaut-Kikoo (il y a 5 ans, 7 mois)
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Oui, le but de Zozo était de vendre des jeans et T-shirts sur mesure. Mais l'acquisition des mesures se faisait de façon très simple avec un genre de léotard marqué de repères et une application sur smartphone. (zozosuit).
Ma couturière du coin travaille uniquement en moulage, et ne sait pas reconstituer une base du type coupe à plat avec un jeu de pinces et lignes à partir d'un vêtement ajusté sur la personne.
Je me sert de Lekala (different de sewist) pour acheter des patrons qui à défaut d'autre chose, vont être moins laborieux à modifier que d'autres. Il y a des mesures à fournir, avec des modificateurs éventuels (pas forcément évident de savoir si on a les seins plus écartés ou moins que la moyenne, tout le monde n'a pas fait le tour de ses copines avec un mètre ruban). La base de patrons est énorme, et ce n'est pas cher. Les aisances de chaque patron ne sont pas connues d'avance, ni quels paramètres sont pris ou pas pris en compte. Certains paramètres importants pour moi ne sont pas pris en compte du tout dans le calcul du patron : la largeur et la pente d'épaule (auquel j'ajoute un problème de hauteur de la partie haute du buste, ce qui correspond aux premières dorsales très court). Les paramètres de posture non plus ( dos plus ou cambré, épaules en avant ou arrière) et les adaptations morphos genre fesses rebondies ou plates. Mais c'est déjà une grosse amélioration par rapport aux patrons non parametrés.
Sewist, qui est une émanation de Lekala, offre moins de paramètres, les patrons sont proposés avec quelques mesures sans modifieurs. Mais ce site offre aussi la possibilité encore assez sommaire de créer son propre patron composé de telle et telle découpe, forme d'encolure, nombre de panneaux et longueur pour la jupe. Et si on a un abonnement créateur , de faire le programme de calcul de tracé. Pour le moment, je trouve que ça n'avance pas vite, le logiciel reste très rudimentaire et il faut acheter chat en poche, en plus impossible de sauvegarder un en-cours sur le serveur : il faut le finaliser et payer. Bref, il y a de l'idée mais la réalisation est comme souvent un peu déficiente.
Entre une mesure unique comme le pap, et une reconstruction 3D complète à la piqure de moustique près à mon avis, il y a moyen de trouver une solution de mesurage automatisée (le plus possible) adaptée à la réalisation de patrons de base vraiment individualisés. Entre la cabine 3D qui est chère et galère à transporter, et le téléphone portable pratique mais aux qualités optiques douteuses, un "truc" du genre télémètre Leroy Merlin / projection de grille/ appareil photo-camera sur pied et positions du bazar avec des petits moteurs couplé à un ordinateur qui fait la détection des contours, points particuliers etc (les bibliothèques libre existe pour ça) il y a moyen de composer une acquisition état de l'art simple.
Il faut penser toute la chaîne, en fonction des utilisateurs potentiels ou actuels plutôt que de se concentrer uniquement sur un point. L'utilisateur final doit avoir à se servir du logiciel mais pas à le construire (ni à le recompiler pour sa version d'OS, hinhinnn). Pas question de se servir de Blender pour la couturière dans ce contexte, c'est à la programmeuse d'application de se servir des outils et bibliothèques existantes. Et c'est bien pour l'aquisition des données de départ que j'ai évoqué les bibliothèque de vision 3D open source.
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coudrelibre (il y a 5 ans, 7 mois)
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Soffie,
C'est drôle ce que tu dis sur les dissymétries. J'ai fait une base pour une amie, qui se tient très droite, a l'air bien symétrique, et au moment de l'essayage, le dos côté droit nickel, le côté gauche du dos ignoble, et visuellement je ne voyais pas pourquoi çà baillait d'un côté mais pas de l'autre. Heureusement, elle est kiné, elle a compris tout de suite d'où çà venait ('ah oui, j'ai oublié de te dire que j'ai une scoliose importante, mais je me tiens droite, du coup, elle ne se voit pas !').
Blender ne fait pas le dépliage à proprement parler, mais c'est paramétrable si on sait coder.
Des logiciels professionnels tels que Lectra Modaris ont cette fonction, à plus de 10.000 euros la licence, oups ...
Ce que j'entends faire, ce sont des patrons pré configurés de A à Z. Des variables seront pré enregistrées à 0, l'utilisatrice pourra les remplir en fonction de sa morphologie.
Par exemple, en taille 38, pour stature 168, il y aurait pour la longueur devant :
- dans les mesures générales : 43,5
- dans la variable, l'utilisable pourrait mettre longueur dvt utilisateur : 0.5
- le patron serait configuré de manière à ce que longueur devant = longueur devant T38 + variable utilisateur = 44.
Bonjour à toutes et tous !
Après 3 ans de formation en couture et modélisme, je crée un projet d'apprentissage du patronage sur support informatique, ainsi que d'édition de patrons paramétrables à ses mesures personnelles.
Pour me permettre d'affiner ce projet, je vous remercie de bien vouloir répondre au questionnaire d'étude ici :
https://forms.gle/fMe3jb9AaN8te5fq5
Belle découverte et merci à vous !
Catherine