Un petit goût de pro

Déclarer ses revenus

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Di-Day (il y a 12 ans, 2 mois)

Allons-y, c'est parti, on fait ça bien et se déclare!!
Il semblerait que le statut auto-entrepreneur soit le plus simple et le plus flexible... mais?

Et alors, vous avez/allez opter pour quoi? Plutôt auto-entrepreneur, Micro-entreprise, Artisan, Quoi d'autres encore?
A votre avis, qu'est ce qui est le mieux? Vos expériences?

nessie (il y a 12 ans, 2 mois)

L'auto-entrepreneur semble être le statut le plus "facile" (mais attention, ça reste une entreprise avec tout ce que ça implique) mais il y a beaucoup de choses qui sont en train de changer en ce moment avec ce statut (décisions du gouvernement qui sont finalement annulées etc), à surveiller.

Il y a aussi la micro-entreprise qui est très proche de l'auto-entrepreneur et semble intéressante (compta simplifiée), et enfin l'EI (entreprise individuelle) mais là c'est en frais réels, il faut se plonger dans la compta.

Enfin sur le statut juridique d'artisan (attention !!! à ne pas confondre avec le type d'activité, par exemple je suis auto-entrepreneur avec une activité d'artisan-commerçant, mais pas "artisant d'art" (statut)) je ne sais pas grand chose dessus, le mieux est de demander plus d'infos à la chambre des métiers de l'artisanat :)

Au final, il n'y a aucun statut qui soit "mieux" que d'autres, ça dépend vraiment du dimensionnement et de la nature de ton projet ! (c'est un peu comme si on demandait "paracétamol ou ibuprofène", ça dépend des gens ^^)

trois petits riens (il y a 12 ans, 2 mois)

Je me pose aussi la question du statut d'autoentrepreneur. Mais, mes revenus liés à mon activité de couture sont si limités par rapport à une activité salariée (moins de 1000euros/an) que ça m'embêterait de payer des impots surévalués par rapport à ce que je gagne. Et surtout la cotisation foncière des entreprises au bout de 3 ans, si c'est pour y mettre de ma poche! Pour le moment je pars du principe que les impots tolèrent mon travail au noir quand celui-ci est loin d'atteindre l'équivalent des revenus d'un emploi à temps plein! Qu'en pensez-vous?

nessie (il y a 12 ans, 2 mois)

trois petits riens > l'auto-entrepreneur a justement été créé pour ce genre d'activités "parallèles" qui dégagent de faibles revenus, dans le but de réduire le travail au black.

Tout ce que tu paies en charges et impôts est calculé en pourcentage de ce que tu gagnes, donc pour 1000 euro de CA tu paieras 21,3% de charges sociales (correspondant à l'assurance santé, retraite... si tu as un emploi salarié par ailleurs qui te fournis cette protection sociale tu peux même demander une exonération partielle de charges) soit 213 euro. Et si tu ne gagnes rien, tu ne paies rien.

Pour l'impôt sur le revenu c'est pareil, c'est calculé au forfait : on considère qu'un artisan n'empoche que 50% de son CA (donc qu'il dépense 50% de ce qu'il gagne en charges : tissu etc) donc tu n'es imposable que sur 50% de ton CA : ici 500 euro au lieu de 1000 (après c'est le même taux d'imposition que l'impôt sur le revenu). Rien de compliqué, et rien de surévalué !

trois petits riens (il y a 12 ans, 2 mois)

Merci Nessie, pour ta réponse. Je pensais qu'un partie des charges étaient forfaitaires!
Je vais y réfléchir à nouveau...
Je viens de voir que le gourvernement a prolongé d'un an supplémentaire l'exonération des charges. C'est plutôt une bonne nouvelle...

J.P.A.U.T. (il y a 12 ans, 1 mois)

Pour avoir regardé un peu le sujet, je pense que le statut d'autoentrepreneur est intéressant pour les activités 'intellectuelles' : conseil, enseignement ...
L'impot sur le revenu n'est pas forcément du ; on peut opter pour un prélèvement libératoire (à un taux avantageux si on a d'autres revenus par ailleurs).
Mais à partir du moment où on a des achats de matériel à faire, il peut être plus intéressant de déduire les charges et d'être imposé sur le bénéfice, et non sur le CA (en entreprise individuelle). Effectivement ça nécessite de tenir une 'compta', mais sous certaines conditions ça se limite à un registre des dépenses et recettes.
Et sous certaines conditions on peut travailler en Entreprise individuelle en franchise de TVA si on ne veut pas s'embêter avec ça --> c'est mon prochain scope de recherche !
En synthèse, mon arbre de décision est articulé selon 4 critères : autres revenus (et donc tranche d'imposition), CA estimé, charges estimées, courage de faire un peu de paperasse.

Cocochoco (il y a 12 ans, 1 mois)

Merci de ce petit post! je me posais la question concernant les boutiques virtuelles où l'on peut vendre ses créations...
par exemple " fait maison" pour ne pas les citer ...ça me tente depuis longtemps d'essayer de vendre quelques unes de mes créas mais je me demande si sur ce genre de blog il faut déclarer ses ventes...qui peut me répondre??

Luciole (il y a 12 ans, 1 mois)

Pour les arbres de décision, il me semble qu'il est mieux de le faire pour un seul paramètre (par exemple, que le niveau financier, ou que le niveau contrainte). (En tout cas, c'est la méthode qu'on m'a appris, et ça marche pas trop mal à priori)

Comme l'a dit Nessie « quelle que soit la plateforme par laquelle tu passes, il faut obligatoirement te déclarer. Etsy, Dawanda and co sont simplement des plateformes de vente, mais ne remplacent absolument pas un statut (et elles se gardent bien de le dire clairement). Si tu vends via ces sites sans structure légale tu es hors-la-loi ! » (cf discussion : « Déposer sa marque » )

Cocochoco (il y a 12 ans, 1 mois)

Merci Luciole! je vais tacher de me renseigner un peu plus...

Di-Day (il y a 12 ans)

Personnellement, je me casse toujours la tête sur le sujet sans vraiment trouver LA solution! Et comme si c'était pas assez tordu comme ça, l'état en profite sournoisement pour modifier les statuts quand on a le dos tourné!! ;)

ti molokoy (il y a 11 ans, 11 mois)

Bonjour les filles, toutes nouvelles sur threadandneedles, je trouve vos discussions très interressante . Cela me permet d'y voir plus clair et d'y aller étapes par étapes. J'ai une question. Je pensais qu'en payant les charges (incluant les charges sociales, les impots etc..) liées à nos CA en tant qu'AE on ne payait plus d’impôt sur le revenu. Aurais-je mal compris ? Bonne journée. Sabrina

Leefa (il y a 11 ans, 11 mois)

Super ce topic :)
je me suis longtemps posée laz question et puis j'ai tranché: ça sera une coopérative d'entreprise :)
ils gèrent la partie comptabilité (bien pratique quans on n'y connait rien), on nous aide dans la mise en place du projet, la communisation, la création de son identité visuelle.. et on rencontre régulèrement d'autres entrepreneurs, c'est super :)
pour le statut, on est déclaré entrepreneur-salarié, donc on cotise pour la retraite, les assedic et tout le reste mais c'est à nous de généréer du chiifre d'affaire...
bref, pour moi c'est le parfait compromis :)

Di-Day (il y a 11 ans, 11 mois)

@Ti molokoy, lorsque tu passes auto-entrepreneur, tu dois déclarer ton chiffre d'affaire tous les trimestres par exemple. C'est sur cette déclaration qui tu payeras les impôts cotisation etc pour son statut AE. Si tu as un emploi en plus cela n’interfère pas il me semble, tu continus de déclarer ton salaire tous les ans comme d'habitude.

@Leefa, je ne connaissais pas du tout ce système de coopérative, est ce que c'est un peu comme un portage? As-tu un site internet bien où tout cela est expliqué? :)

ti molokoy (il y a 11 ans, 10 mois)

Leefa parle d'une Coopérative d'entrepreneurs c'est une sorte de "couveuse" en fait. Si je ne me trompe pas. Cette coopérative regroupe plusieurs entrepreneurs qui donc ont un statut de salarié. L'avantage est en effet toute la partie administrative qui est traité par la coopérative, le régime social conservé du fait d'être salarié, les formations etc... En revanche en terme de visibilité c'est tout de même pas facile car lorsqu'on démarche des clients et ou éventuels prestataires on ne peut pas se qualifier de chef d’entreprise mais on doit parler d'entrepreneure salarié. Toutes les prises de décisions doivent être validées par la coopérative bref on n'est pas libre de ses mouvements. Mais pour débuter çà peut être un bon compromis pour apprendre et acquérir les compétences d'un chef d'entreprise avant de prendre son envol .