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l'avis de votre conjoint sur votre activité couture/tricot ?

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Fourmi (il y a 2 années, 9 mois)

Bonjour, je ne sais pas trop dans quel groupe poster ma question... ou si elle est pertinente... ou si elle va être bien reçue... (j'ai cherché et n'ai pas trouvé de discussion à ce propos)

Je dis "conjoint" pour faire simple, mais j'entends par là la personne qui vit en couple avec vous, homme ou femme.

J'aimerais bien avoir vos retours à ce sujet : - quel est son avis sur vos activités couture/tricot - ses réactions sur l'achat et la gestion (l'encombrement !) du matériel, des machines, et des stocks de tissus, pelotes, mercerie - est-ce que vous sentez de l'ironie, de l'incompréhension, de la tension... ou de l'attention à ce sujet ? 

Franchement voilà un sujet qu'il m'intéresserait de partager. Merci !

Sophie D (il y a 2 années, 9 mois)

Vaste sujet !

Me concernant je dirais qu'il a ses propres activités, qu'elles soient perso ou pro et que celles-ci sont assez prégnantes sur le temps à la maison ! Donc, à ce niveau il ne m'a jamais reproché ou fait des réflexions sur le temps que cela me prend et puis il est dressé habitué  !

Pour le stockage/achat de tissu, j'essaye de tout ranger pour que cela ne se voit pas trop, j'ai même commencé à coloniser le garage ! Donc, comme parfois je culpabilise d'acheter - trop - de tissus, j'ai trouvé l'astuce de me faire livrer en point relais, c'est plus discret ! Mais je ne pense pas qu'il soit dupe ! (surtout quand il voit les coupons sécher après le lavage !)

Après, mon atelier est dans le salon, ce qui me permet de participer à la vie de famille mais je sens bien que j'agace quand j'allume ma surjeteuse () et que la télé est allumé ! Généralement il met son émission/film en pause et me regarde d'un air patient...que je finisse !

Il trouve juste que j'ai trop de vêtements et ne comprend pas ma manie de sortir/rentrer les habits d'hiver/été ! c'est normal c'est un homme (lol !)

Après, je lui demande souvent son avis qu'il me donne gracieusement !

Je dirais donc que la cohabitation se passe bien !

 

Tititelsa (il y a 2 années, 9 mois)

Ici, il râlait au début devant la place que prenait mes tissus et mes machines et puis il a finalement regardé la place que prenait ses outils de bricolage et ses stocks de matériaux dans le sous-sol, et il en a conclu qu'il était temps de m'installer un vrai atelier et plus seulement un coin de salon...

Donc, ben en ce moment, il utilise ses outils et ses matériaux pour MOI !! Pour me construire le super atelier dont je rêve ! Je vais enfin pouvoir libérer le salon et je n'aurai plus de regards noirs de tout le monde quand je mettrai en route la surjeteuse ou pire la machine à broder.

SophieDentelle (il y a 2 années, 9 mois)

Mon beau-père avait un atelier de confection, donc déjà j'ai marqué des points dans la belle-famille (maintenant décédés), et puis j'ai ma pièce, et puis je lui couds ses caleçons et ses chemises. Il a toujours eu un regard bienveillant sur mes activités. Il faut bien chacun son truc, et le sien puise beaucoup plus dans le budget familial (pilote amateur) donc je n'ai jamais eu de réflexion sur les achats. En plus je suis assez raisonnable de ce côté.

vuesurmer (il y a 2 années, 9 mois)

Mon compagnon et moi partageons un atelier qui est aussi notre (très grande) chambre au grenier et nous alternons les périodes de méga bazar et de frénésie de rangement donc tolérance mutuelle ! Comme par ailleurs c'est un manuel et moi une intello, il trouve super que je me consacre à une activité qu'il trouve plus enrichissante que d'avoir "le nez dans des bouquins" 😁 Sur les réalisations je le trouve très bienveillant car clairement mon niveau d'exigence et de compétence dans ma partie est bien en-deçà du sien ! Nos budgets sont séparés donc pas non plus de tiraillements à ce niveau.

Liseli (il y a 2 années, 9 mois)

:-D Ce message sent la bouteille à la mer de la dispute de trop sur le sujet!

Ici, il y a un peu de tout dans les réactions... Malgré un stock important de matériel, j'arrive à le rendre "discret" dans le salon qui est le seul lieu où je peux coudre (merci les appartements parisiens). Exemple: les tables basses sont en fait des barils remplis de tissu et la machine à coudre est dans le prolongement de son méga-écran d'ordi pour le télétravail, donc elle se "fond dans le décor".

Concernant ses réactions sur les achats ou les affaires qui traînent, selon les jours et l'humeur, elles varient entre l'humour et l'agacement. Le truc, c'est que comme d'autres, je ne couds pas que pour moi... Du coup il peut difficilement râler parce que j'achète du tissu pour lui faire des tshirts, râler parce qu'il y a une pile de vêtements à repriser dont deux pantalons à lui avec des gouffres à la place des poches... et que grâce à ça il n'a plus mis un pied dans un magasin de vêtement depuis des années alors qu'il déteste ça et que ses pantalons et tshirts sont enfin à sa taille.

Le truc qui le fait particulièrement râler en fait, c'est que mon activité "plaisir" me mette parfois dans un sale état. Vu que je couds quand je peux et que quand on bosse à 100%, qu'on a un enfant en bas âge et qu'on tente de ne pas empiéter sur le confort du reste de la famille, ça veut dire pas souvent et pas sur de longues périodes, je suis spécialiste des méga-bourdes. En général, quand je m'effondre en pleurs pour la troisième fois sur un même ouvrage en l'espace d'une semaine, il finit par râler que si c'est pour être dans un état pareil, je ferais mieux de me trouver un autre loisir.

Après sinon, il aime bien donner son avis sur ce que je compte coudre, sur le résultat final, voire en cours de réalisation et il apprécie ce que je couds en général, quel que soit la personne destinataire.

De mon côté, je tente de limiter les nuisances sonores et d'encombrement au minimum (ce qui réduit par contre d'autant mon temps de couture). C'est frustrant pour moi mais ça évite une partie des crises et ça me permet d'avoir un bon levier quand il y en a une, en rappelant que mon activité pourrait être bien plus envahissante qu'elle ne l'est et qu'au final, l'impact total sur sa qualité de vie est plutôt positif que négatif, même s'il y a une pile de tissu sur la table du salon et une pile de vêtements sur le fauteuil.

Donc clairement ici, c'est ironie, incompréhension, tension mais aussi attention et intérêt pour le sujet et il faut jongler autant de son côté que du mien pour que tout le monde y trouve son compte.

detouteslescouleurs (il y a 2 années, 9 mois)

Alors ici, nous avons la chance d'avoir une grande maison où il a son sous-sol pour le bricolage et j'ai la grande chambre d'amis (mais pas toujours la place pour y caser des amis, faut que je range !) pour mes activités couture et mes stockages tissus, pelotes et mes machines, mannequin, ... bref c'est plein !

Nous nous tolerons très bien, chacun dans son coin, parfois nous allons chercher une aide ou un conseil auprès de l'autre, cela n'a jamais posé de problème,  il a toujours été bienveillant envers mon activité et m'a toujours encouragée à acheter la meilleure machine (bonne idée : ma mac Bernina a 34 ans, une autre aurait peut-être déjà dû être remplacée. Bon investissement !). 

Après,  je crois qu'il n'a aucune idée de la taille de mes stocks tissus et pelotes. Mais je n'ai jamais eu de remarques ou moqueries à ce sujet (il faut dire que ses stocks de matériel et matériaux.... bref, chacun son stock ! On ne critique pas l'autre : s'il a, c'est qu'il a besoin).

Et pour finir, nous aimons bien l'idée de faire nous mêmes plutôt que de faire tourner des industries plus ou moins correctes avec le monde, la nature et les ouvriers. Donc voilà  : en général et depuis bien longtemps,  nous sommes d'accord tous les deux !

papelhilo (il y a 2 années, 9 mois)

intéressante conversation !! Nous avons la chance d'avoir une grande maison, donc j'ai mon coin couture qui ne dérange personne, ni en termes de bruit ni en termes d'encombrement (si c'est mal rangé personne ne me dit rien !). Pour les achats, je suis un vrai chameau : je récupère, couds dans les chutes de chutes, etc donc à part la MAC de compet achetée lors d'une prime reçue il y a qq années au boulot, je grève peu le budget familial ! et comme pour d'autres plus haut, ses loisirs à lui coûtent dix fois plus cher que les miens donc zéro scrupules. Quant au regard sur ce que je couds, c'est variable ... il n'est pas rare qu'il n'ait même pas vu la nouveauté que je porte depuis 3 jours ! Mais comme le sujet fringues est un non-sujet pour lui, c'est entendable (et au moins, pas de critiques particulières). Mais une fois qu'il est au courant, il présente souvent aux tierces personnes avec fierté ma nouvelle pièce ! Et puis, quand on a besoin d'un petit bricolage quelconque, il se tourne volontiers vers moi pour savoir si ça ne se coudrait pas, par hasard.

Donc au total, mon loisir a toute sa place, et est réellement valorisé (d'autant plus que ça a été le point de départ de mon intérêt pour les blogs et autres geekeries, ce qui rejoint ses centres d'intérêt à lui !)

J'ajouterais que, vu mon caractère, je n'aurais jamais pu avoir un compagnon capable de dénigrer une partie de ce que je suis !

soffie (il y a 2 années, 9 mois)

Y a eu un temps d'adaptation... quand mon conjoint a compris qu'il s'agissait d'un loisir et pas d'un moyen de faire des économies, il a arrêté de commenter le prix des fournitures.

Quand je termine un projet, j'aime bien regarder la réaction de mes fils + conjoint, parce qu'ils n'ont absolument aucune sensibilité pour les vêtements (ou en tout cas, pas la mienne !)

Claramontina (il y a 2 années, 9 mois)

Chez moi, le regard est super positif, le grand père de mon compagnon était tailleur, la couture a donc toujours eu une place particulière dans son coeur, il est même super fier des cousettes que j'ai pu lui faire ! Ayant déménagé dans une maison où nous avons pu aménager un atelier couture pour moi/ salle de musique pour lui dans le garage, la couture et tous les encombrements associés passe beaucoup mieux que dans le salon d'un petit appartement, le bazar étant caché dans une armoire et mon vieux bureau qui se replie.

Je couds pour moi mais aussi pour lui, et il aime bien assister (décalquer, tracer couper et même parfois coudre). 

Niveau finances, je gère le peu de dépenses sur mes propres deniers (je vis sur mon stock de tissus et de patrons accumulé depuis plusieurs années et ma vieille machine achetée d'occasion il y a plus de 10 ans).

J'ai donc beaucoup de chance d'avoir une passion qu'il comprend, encourage et partage à sa manière. 

Algue (il y a 2 années, 9 mois)

Nous sommes deux dans un appartement parisien ... donc les loisirs se passent généralement dans le salon et doivent permettre la cohabitation. Heureusement nous avons l'un comme l'autre une grande tolérance face au chaos que peut générer l'autre (machine à coudre, table à repasser, montagne de tissu et patron étalé par terre de mon côté, pots de fleurs et sacs de terreau du sien). Les loisirs créatifs n'étant pas affectés au budget commun, chacun gère comme il le sent (mais globalement je suis beaucoup moins dépensière que lui).

J'ai beaucoup de chance car j'ai toujours des retours encourageants de la part de mon compagnon sur mes réalisations (il faut dire qu'il est consulté avant le choix, que ce soit pour le tissu ou pour les patrons). Il regardait ça de très loin au début, puis il est devenu curieux, puis il m'a demandé des vêtements pour lui, et enfin, il a eu envie de s'y mettre. Pas à la couture, mais au tricot. Donc maintenant nous échangeons des bons procédés : boxers maison contre gilet maison, le tout façonné côte à côte en écoutant des podcasts. C'est plus lent, mais infiniment plus satisfaisant, qu'une virée shopping !

Mquipique (il y a 2 années, 9 mois)

La seule chose qui fait vraiment râler chez moi c'est quand monsieur retrouve des épingles partout. Quand je dis partout, c'est arrivé d'en retrouver dans notre lit ou sur la table en plein repas. Ahem. Depuis je fais très attention, mais ça arrive encore souvent qu'il en traîne par terre. Heureusement personne ne s'est rien pris dans les pieds jusque là.

Et ça le fatigue de m'aider à prendre mes mesures régulièrement, ou les photos pour T&N !

Mais qu'il s'agisse de lui ou des enfants, ils participent pleinement à mon activité en s'intéressant à ce que je suis en train de faire et en critiquant le résultat, avec un oeil assez juste, je dois le dire, même si ce n'est pas toujours agréable à entendre et en me réclamant que je travaille pour eux. Chacun de nous est soutenu dans ses projets et ses activités par les autres (et même l'entourage du cercle plus large).

Après, c'est une question de fonctionnement global de couple je pense. Selon comment le budget est géré, la place dont on dispose et ce qui aide au bien être de chacun, j'imagine que les tensions peuvent arriver ou non. L'essentiel c'est de trouver un équilibre, comme pour tout.

Malgré tout, si mon mari ne comprenait pas mon besoin essentiel de m'évader via cette activité (ou n'importe laquelle de celles que je pratique), ni ne partageait même la valeur du fait main, de l'art, de l'artisanat, je ne pense pas qu'il serait mon mari en fait ;-) Cela fait tellement partie de moi...

Vieux-cuir (il y a 2 années, 9 mois)

Quand elle est venue s’installer chez moi, elle ne savait pas coudre à la machine.

J’avais appris tout gamin lors des vacances chez ma grand-mère sur une Singer pédestre. Je me suis perfectionné ensuite avec la machine mécanique de ma mère. J’ai un très bon souvenir de ma première chemise indienne qui avait épaté ma mère. Avis à celles et ceux qui ne veulent pas que l’on touche à leur machine (même chose pour les outils de bricolage). Vous étouffez peut-être un futur couturier ou une future bricoleuse.

J’ai montré à ma compagne comment se servir de la machine, et elle cousait un peu de temps en temps. De mon côté je ne réalise que des projets précis pour lesquels j’achète le tissu. J’ai donc peu de stock dans une armoire qui abrite la machine. Pour chacun de nous c’était une activité annexe qui ne prenait pas trop de place.

Petit à petit ma compagne a débuté des projets uns peu plus élaborés, pour le plaisir, et elle venait me demander conseil. Comme je n’avais pas toujours la réponse à ses questions, j’ai demandé au Père Noël de lui offrir des cours de couture découverts dans une boutique de tissu à 30 km.

J’ai peut-être fait une erreur.

Elle a adoré. Depuis 4 ans, la table du salon est régulièrement envahie par des coupons, des patrons, des bobines, du matériel de coupe, et la machine trône au bout de la table la moitié du temps. Toute la famille a droit à ses réalisations. L’armoire dans la chambre est couverte de pile de caisses de tissus qui en période de frénésie débordent sur le plancher. Résultat je couds beaucoup moins et elle réalise les vêtements que je souhaite. J’ai proposé de lui installer une salle en rangeant dans le grenier, mais elle a répondu qu’elle ne coud pas assez pour mobiliser de la surface.

Je suis complice de toute façon : lorsqu’elle veut réaliser un nouveau projet, elle me demande mon avis, voir de lui trouver le patron qu’elle a en tête. On visite les boutiques de tissus ensemble, car nos regards sont complémentaires. On achète quand on a un coup de cœur ou quand on valide un tissu pour un projet. Généralement nous accomplissons la conception ensemble. Son bazar n’est pas plus dérangeant que le mien  avec mes bouquins, mon matériel de musculation, de bricolage et de jardinage, qu’elle utilise aussi à sa guise.

Liseli (il y a 2 années, 9 mois)

@Vieux-cuir: j'ai beaucoup ri, merci! J'ai moins de bol que toi: mon homme sait coudre et tricoter et tout et tout (comme tout bon petit suisse, sans compter la partie familiale) mais je dois régulièrement lui rappeler que mon kif, c'est pas de lui réparer ses ourlets et qu'il est tout à fait capable de le faire lui-même.

Moi ça m'intéresserait d'avoir aussi ton retour, @Fourmi en fait!

Et sur le mien encore, comme beaucoup, ma machine était là avant lui, donc c'était à prendre ou à laisser (lui il a ramené un hautbois, ça aide à l'équilibre ;-)

Grenadine C (il y a 2 années, 9 mois)

Voila une question intéressante ! Chez moi, aucune tensions à ce sujet. Sans aller jusqu'à dire que Monsieur est passionné par le choix du tissu ou le point brioche (mais il sait ce que c'est que du passepoil lurex doré, je vais arriver à faire quelque chose de cet homme ^^), il est toujours intéressé par le résultat et donne volontiers son avis. Avec plus ou moins de tact mais bon. Comme Monsieur Papelhilo, il me fait une pub d'enfer auprès de nos amis et famille, il fait admirer les coutures rabattues et le tombé des chemises et pantalons que je lui ai cousus (faut dire que ce sont les seuls à sa taille pour le moment), et il est même allé jusqu'à baisser son pantalon pour montrer son caleçon fait maison à ses parents. Est-ce que le fait qu'il abhorre faire les magasins et que je lui épargne cette corvée joue ? Oui, certainement  Est-ce que le fait que quand je couds, je ne l'enquiquine pas pour sortir prendre l'air/visiter un truc/faire du sport, et il peut ainsi faire l'ours pépère devant son ordi, joue ? OUI, CERTAINEMENT 

 Mais il a un regard très bienveillant sur mes activités et il est heureux de voir combien ça me fait du bien et plaisir de m'y adonner. J'allais écrire que j'ai de la chance mais bon, je ne vois pas en quoi ces loisirs seraient gênants, c'est pas comme si je dealais de la drogue à mes heures perdues ! J'ai du mal à imaginer vivre avec quelqu'un qui aurait un regard méprisant ou dépréciateur sur une de mes activités, quelle qu'elle soit (hors trafic de produits illicites, bien sûr).

Nous vivons dans un appartement deux pièces, ma mac est donc dans le salon. Il met un casque pour écouter de la musique quand je couds et comme je suis assez ordonnée, je range tout dès que j'ai fini, donc à part la machine qui rste sur sa table dans un coin et mon sac à tricot en cours, il n'y a rien qui traîne. L'encombrement des placards c'est autre chose en revanche : le seul moment où il a tordu le nez c'est quand j'ai déplacé les outils de bricolage à la cave pour pouvoir ranger des coupons dans le placard de l'entrée. Il ne bricole jamais mais bon, il aime bien les avoir sous la main au cas où., J'ai donc remis les outils à leur place, et entassé des boîtes à la cave où j'ai une partie de mon stock qui attend son heure.

ViviB (il y a 2 années, 9 mois)

@Mquipique j'ai bien rien ri des épingles dans le lit :D 

Mon compagnon porte un regard très bienveillant sur mon activité. Il a la patience d'écouter mes explications et doutes techniques ; et maintenant, il a acquis assez de culture couture pour pouvoir rebondir, me conseiller (ou en tout cas poser des questions qui font avancer), et même tenir une conversation technique avec des collègues de bureau. Il s'y est mis aussi pour faire ses ourlets et réparer ses jeans ; il est capable de monter la machine et la surjeteuse tout seul, ce que je trouve chouette.

Actuellement il exprime qu'il est un peu envieux et qu'il aimerait avoir également une activité manuelle mais il semble que ça ne sera pas la couture. Pas assez d'intérêt pour les vêtements... je devrais peut-être le brancher sur les accessoires (son père coud des sacs en cuir et s'est mis à réparer ses jeans, après avoir vu les nôtres)?

Sur les points négatifs, j'ai reçu des remarques régulières sur ma tendance à l'étalement, au non-rangement et à mes achats excessifs. Tout m'a semblé juste et aligné avec notre mode de vie/nos valeurs. Du coup, je me suis aménagé un coin couture dans le salon avec un certains nombres de rangements fermés dans lesquels je fourre littéralement mes affaires à la fin de la journée/quand on reçoit quelqu'un/avant le week-end : super résultat en un temps minimal, c'est bluffant, tout le monde est content. Côté achat, j'ai ralenti et ça m'a fait du bien : même si je ressens souvent du FOMO (la peur de rater qqch), j'essaie de prendre du recul et de profiter de ce que j'ai et de ce que je suis en train de faire. Discuter avec mon compagnon dans ces moments-là aide beaucoup à la contention.

Concernant le mode de communication à la maison, on essaie de privilégier le mode direct : exprimer ce qui dérange et ce qu'on aimerait à la place. Ça n'est pas sans heurts mais ça a l'avantage d'être constructif.