Mythes et légendes autour de la teinture
Régulièrement, le sujet remonte sur le forum: Au secours, mon tissu dégorge, que puis-je faire pour limiter les dégâts ??? Les réponses fusent : vinaigre, sel, eau chaude, eau froide... pourquoi ?
Tout comme Obélix n'a pas le droit de boire de potion magique, à chaque fibre sa potion magique ! Mais d'ailleurs...
C'est quoi une fibre ?
D'après le dictionnaire, une fibre textile est une substance filamenteuse susceptible d'être filée. Vaste programme ! Ces substances filamenteuses se répartissent en trois grosses catégories, les fibres naturelles d'une part, qui comme leur nom l'indique, se trouvent directement dans la nature, et d'autre part les fibres artificielles ou synthétiques qui résultent d'une transformation chimique.
Dans la nature, les fibres sont encore réparties en deux catégories distinctes. Toutes les fibres issues du règne animal sont composées de kératine, une molécule qui compose notamment nos cheveux et nos ongles. Celle-ci a une forme relativement allongée et est disposée dans le sens de la longueur du poil, lui donnant sa structure et ses caractéristiques mécaniques telles que solidité, élasticité, etc. Les fibres kératiques les plus utilisées dans les textiles sont la laine et la soie.
Les végétaux fournissent des fibres cellulosiques car elles sont composées de molécules de cellulose. Cette molécule vous rappelle peut-être des souvenirs, elle compose la paroi des cellules végétales et leur donne leur rigidité. Une autre molécule donne leur rigidité aux végétaux, la lignine, dont le nom dérive du mot désignant le bois en grec. Cette molécule est rigide et cassante, il faut donc l'éviter dans l'élaboration de fibres textiles. Les fibres cellulosiques naturelles les plus connues sont le coton, le lin ou le chanvre mais d'autres plantes peuvent aussi être filées, notamment le jute ou la ramie, aussi appelée ortie de Chine, qui était déjà utilisée dans l'Antiquité comme substitut bon marché à la soie et qui est un peu revenue à la mode ces dernières années du côté des tissus à faible empreinte carbone. Attention aux faux amis par contre : de nos jours, la ramie désigne autant l'aspect d'un tissu ressemblant à un tissu tissé avec de la ramie qu'un tissu à base de cette plante.
Un buisson de Boehmeria nivea, le nom scientifique de la ramie [©Wikipedia]
Les fibres artificielles sont aussi à base de cellulose mais cette fois, la plante est "dissoute" dans un produit de telle sorte à récupérer la cellulose. Cette méthode permet de se débarrasser de la lignine et d'utiliser par exemple des déchets de coupe de bois ou du bambou à pousse rapide pour obtenir du fil. Parmi les fibres cellulosiques artificielles, vous trouverez la viscose, la première de ces fibres, qui date déjà de la fin du XIXe siècle. Elle sert aussi à confectionner le film alimentaire (d'où son nom helvète, le cellophane), les couches et protections hygiéniques ou les éponges végétales pour faire la vaisselle ! La viscose a été passablement décriée ces dernières années car les solvants utilisés pour dissoudre la cellulose sont très polluants. Certaines entreprises ont donc cherché d'autres solvants moins polluants pour dissoudre la viscose et de là sont nés les différents Lyocell, Tencel, Newcell, etc. La fibranne, le modal et la rayonne sont des types d'étoffes confectionnées à partir de fibres cellulosiques artificielles.
Finalement, les fibres synthétiques sortent tout droit d'un baril de pétrole. Se rangent dans cette catégorie polyester, acrylique, PET, etc. chaque nom correspondant à une composition chimique différente.
Les fils de fibres artificielles et synthétiques sont obtenus par extrudation, la matière passe par de tous petits trous pour en sortir comme des spaghettis. Selon la forme du trou, les propriétés des fibres seront différentes. Un fil de section triangulaire imitera la soie tandis qu'un fil en forme de tube creux aura de très bonnes performances isolantes.
La teinture
Tout comme il y a pléthore de fibres, teindre une étoffe peut se faire de moults façons. Pour obtenir une étoffe colorée, des pigments peuvent être utilisés, c'est le cas de la peinture et donc de certains tissus imprimés. Ces pigments sont déposés à la surface de l'étoffe et généralement mélangés à une colle. Ils sont liés physiquement aux fibres et si l'étoffe est frottée vigoureusement, les pigments se détachent et la couleur disparait. Une autre solution consiste à utiliser des colorants. Ceux-ci vont se lier chimiquement aux fibres de l'étoffe et la couleur tiendra bien mieux en cas de frottement... ce qui ne veut pas dire que la couleur est inaltérable !
Dans le cas des colorants, la teinture nécessite en général un bain de liquide (typiquement de l'eau) additionné d'une substance colorante et selon les teintures, d'un mordant et/ou d'un adjuvant permettant au colorant de se fixer chimiquement à la fibre.
Dans les conversations, il est souvent question des teintures naturelles, issues de plantes ou d'animaux tels que des mollusques ou cochenilles. Naturel ne veut ni dire bon pour l'environnement, ni bon pour la santé, même si ce n'est pas forcément non plus mauvais pour l'un ou l'autre. Certaines ressources ont été exterminées à cause de la teinture, à l'instar du bois de Brazil qui a donné son nom au pays et qui permettait de teindre en rouge à moindre frais. D'autres sources sont hautement toxiques et certains mordants tels que le sulfate de fer ou de cuivre utilisés pour des teintures naturelles sont mauvais pour l'environnement. Cela ne veut bien entendu pas dire que les teintures synthétiques soient, elles, bonnes pour l'environnement ou non toxiques mais il faut garder en tête que synthétique ou naturel ne permettent pas de définir la dangerosité d'un produit.
Le cas du jeans
La teinture des tissus jeans ou teints à l'indigo, qu'ils soient synthétiques ou naturels, est un cas un peu à part. Le bleu est obtenu par précipitation, un processus chimique qui s'obtient lorsque le mélange de deux liquide génère un élément solide. Dans notre cas, le bain de teinture à l'indigo est transparent, on y ajoute un second liquide transparent aussi et la réaction chimique provoquée va engendrer des pigments solides de couleur bleue. Pour que la couleur tienne bien, l'étoffe est plongée dans le bain avant que la seconde solution y soit ajoutée. Les pigments précipitent donc directement entre les fibres et lorsque l'étoffe sèche, ils restent coincés. Bien entendu, comme ils ne sont que tenus mécaniquement par les fibres, ceux déposés à la surface de l'étoffe partiront au premier effleurement et lorsqu'elle sera soumise à rude épreuve, des zones perdront leurs pigments, laissant apparaître les fameuses marques blanches des jeans.
Choix totalement subjectif de projets réalisés avec du jeans dans la galerie [sources ici, là, là et là]
A quoi servent l'eau chaude ou froide ?
Lorsqu'un tissu dégorge, c'est qu'il reste du colorant ou des pigments posés autour des fibres mais non fixés. C'est là que les magouilles commencent pour tenter de conserver la couleur du tissu tout en évitant qu'elle se dépose ailleurs. Quelle que soit l'étoffe, si elle est placée dans un bain d'eau claire, la teinture en trop s'y dissoudra. Malheureusement, si la teinture n'est pas fixée correctement au tissu, la couleur peut partir avec l'eau du bain et l'étoffe risque de faire littéralement grise mine.
L'eau chaude favorise les réactions chimiques telles que la fixation de la couleur dans les fibres mais selon la nature des fibres, les fibres peuvent rétrécir. La laine feutre dans l'eau chaude si elle est agitée, la soie ne supporte pas les écarts de température ni le foulage qui cassent les fibres et laissent des marques blanches indélébiles. L'eau froide permet de rincer le surplus de couleur sans les dangers de l'eau chaude.
A quoi sert le sel ?
Les paquets de teinture textiles qui s'achètent dans le commerce indiquent qu'il faut utiliser du sel avec la teinture car il permet de répartir uniformément la teinture dans le bain, évitant ainsi les zébrures sur l'étoffe teinte. Son indication est la même avec un tissu qui dégorge.
A quoi sert le vinaigre ?
Le vinaigre est utilisé comme adjuvant pour la teinture des fibres kératiques à cause de son acidité. Il permet d'ouvrir les écailles présentes à la surface de la fibre pour permettre au colorant de mieux pénétrer dans la fibre.
Attention, dans le cas des teintures naturelles, il faut faire un test et se méfier en général du vinaigre ! Comme il est acide, il peut faire virer la couleur de la teinture. En effet, certaines molécules sont sensibles aux acides ou aux bases. Le savon est basique, le vinaigre acide, l'ouvrage teint avec des matières naturelles peut donc changer de couleur selon la quantité de lessive utilisée, le pH de l'eau et l'adjonction ou non de vinaigre à l'eau de rinçage. L'erreur peut généralement être rattrapée en jouant sur l'acidité ou l'alcalinité du bain suivant mais cela peut être très surprenant.
Soie teinte au curcuma, sensible au pH. La couleur jaune d'or à la sortie de la casserole vire au brun foncé en milieu basique (j'utilise du bicarbonate de soude comme déodorant) et au jaune clair en milieu acide.
Pour résumer...
... le tissu jeans a besoin d'un bon bain pour que les pigments "en trop" soient débarrassés mais aucune adjonction au bain n'améliorera l'affaire. Deux bains pourraient par contre être nécessaires. Dans tous les cas où un colorant est utilisé et que celui-ci n'a pas particulièrement de risque d'être naturel, un peu de vinaigre dans l'eau ne fera pas de mal et le sel ne sert presque jamais, à moins que vous ne soyez vraiment en train de teindre un tissu et pas uniquement de le faire dégorger.
Pour en savoir plus
Si vous voulez tout savoir sur les fibres dans leurs moindres détails, Le monde des fibres de Catherine Bajon, Danièle Reis et Brigitte Vian aux Editions Belin est extraordinaire. Pour tout savoir sur les teintures naturelles, le Guide des teintures naturelles : Plantes - lichens, champignons, mollusques et insectes de Dominique Cardon aux Editions Delachaux et Nestlé est une véritable bible, vous y trouverez toute la botanique, chimie et histoire de chaque principe colorant. Le Guide des teintures naturelles de Marie Marquet est très bien aussi et plus abordable et utilisable sur le terrain.
Finalement, si vous êtes vraiment passionné par le sujet, allez jeter un oeil à Gallica, vous y trouverez des merveilles !
Avez-vous déjà tenté la teinture maison ?
Synthétique ou naturelle ?
Les poudres colorées en titre sont des pigments sur un marché indien
Ajouter un commentaire
Vous devez être connecté pour publier un commentaire.
Ton article est très intéressant et j'aime beaucoup que tu signales : Naturel ne veut ni dire bon pour l'environnement, ni bon pour la santé... Et oui, c'est toujours plus complexe qu'on ne le pense! Ce qui n'empêche pas d'être vigilant et éco-responsable bien sûr.
Magnifique article passionnant et très pédagogique. Merci Liseli, comprendre, c'est toujours mieux ! et je me souviens de cette soie teinte au curcuma, et de l'analyse de la réaction à la sueur. Un test très utile, merci aussi de payer de ta personne en vraie scientifique.
Merci pour cet article ! C'est très intéressant ! et j'aime beaucoup la démonstration par l'exemple du top jaune qui vire au rouge.
Merci pour cet article très clair, Liseli ! La couleur de ton débardeur est superbe. Tu pourrais même créer des motifs dessus avec du bicarbonate, en fait.
@Nabel: sur le moment, la démonstration par l'exemple m'a fait flipper grave, j'ai pensé que j'avais saigné des aisselles!
@Tita: oui et non: les motifs disparaissent à chaque lessive et... vu la couleur sous les aisselles, je crois qu'on peut dire qu'il a besoin d'être lavé de temps en temps :-D
Merci pour tous ces éclaircissements. Finalement qu'as tu fait pour ton top jaune? trempé en entier dans un bain de bicarbonate pour changer la couleur?
Encore, encore !
J'adore teindre, teintures dites naturelles ou de synthèse ( les deux sont chimiques...).La teinture à base de plantes est souvent plus compliquée, avec des produits mordants pour préparer les fibres mais parfois, le colorant et le mordant sont dans la même plante. Mais les teintes sont heureuses, riches, subtiles. Avec toujours un élément de surprise. Les fibres animales sont plus faciles à colorer que les végétales. Mais le cachemire ne veut rien savoir (testé avec du brou de noix).
Henné, brou de noix, pelures d'oignons, curcuma, fleur de carotte...
Une chose qui me surprend toujours avec les teintures de synthèse, c'est qu'elles ne prennent pas ou très peu sur la laine alors qu'elles colorent bien la soie. Avec là aussi un élément de surprise : le pH de l'eau en machine à laver intervient notablement dans la teinte finale, du moins je suppose quand je regarde le résultat avec perplexité. (l'eau chez moi est acide et contient beaucoup de fer).
@kiki34: sur le moment, j'ai utilisé au contraire du vinaigre parce que je préfère la couleur jaune que le rouge rouille. Et je ne le porte de toute façon que comme sous-pull, du coup c'est pas trop grave s'il vire de couleur. La seule solution pour éviter le phénomène serait de le placer au soleil pour que les UV cassent ces molécules, qui sont photosensibles, mais du coup je me retrouverais avec le tissu d'origine qui a une teinte pas folle (blanc cassé bizarre, mon homme dit que ça donne l'impression qu'on lui a pissé dessus...)
@missumlaut-Kikoo: tente les fanes de carotte plutôt que les fleures: ça fonctionne tout aussi bien, ça fait le même jaune et ça te permet d'avoir plus de carottes! Et oui, autant l'eau acide que le fer va influencer les couleurs que tu obtiendras.
Mille mercis, c'est vrai que c'est un monde de chimie, tous ces éléments, très complexe (puisqu'en effet en général on ne connaît pas forcément le pH et la composition de notre eau du robinet - enfin, je parle pour moi)... Cela prend du temps, donc merci à celles qui font remonter les résultats de leurs expériences, c'est super intéressant.
Par contre du coup, essayer de fixer la couleur d'un wax coton ou d'une cotonnade indienne qui dégorge bien, ce ne serait pas avec du vinaigre, vu que ce ne sont pas des fibres kératiques ? Mmmh, oups, je fais ça depuis des années (j'ai deux coupons de wax qui attendent d'ailleurs que j'aie le temps de m'en occuper)...
Ah ben tiens merci Liseli pour les fanes de carottes ! Parce que ramasser des fleurs de carotte sauvage, vu qu'il n'y a que le milieu de l'ombelle qui est chargé en couleur, c'est laborieux. Mais contrairement à tout ce qui est dit sur la difficulté d'obtenir du vert, j'ai eu du vert-jaune et du jaune banane en faisant varier le pH dans mes échantillons.
@CC07: ben ça te coûte pas cher et potentiellement, ça peut quand même un poil aider à fixer un poil plus mais bon, l'eau fait déjà la plus grande partie du boulot en lavant la couleur en trop.
@missumlaut: beaucoup de matière première verte permet de faire de la teinture jaune (le chapitre des teintures jaunes est hyper long) mais si faire du vert-jaune est possible (mais ne tient pas très bien avec le temps), le vert-vert, c'est vraiment compliqué. Le jaune par contre, c'est suuuuper facile!
@Liseli : le vert des fleurs de carotte ne semblait pas du à la chlorophylle, puisque de base le jus était jaune et c'est un virage sur un échantillon. Mes bouquins donnent une ou deux recettes de vert sans indigo, dont une avec de la fougère fraîche (mais un mordant dégeu...). J'ai deux livres sur les teintures végétales, ce qui est amusant c'est que celui orienté cueillette , écrit par une scientifique, est plutôt imprécis et brouillon alors que l'autre, orienté travail de la fibre par une artiste textile, est organisé et précis pour ce qui est des recettes.
Je n'ai aucune recette pour les fermentations à froid, j'aimerais tenter car dans une grosse gamelle, c'est difficile d'avoir assez de bain pour un grand tissu. Et je ne tricote pas.
@missumlaut-Kikoo: tu me fais dire ce que je n'ai pas dit ;-) Ce n'est effectivement pas la chlorophylle qui donne le jaune mais beaucoup de plantes vertes donnent de la teinture jaune quand même.
Fougère + mordant, ça fait du noir, donc même principe qu'avec l'indigo. Par contre attention car le mordant dégueu, comme tu dis, peut attaquer le tissu. C'était un des gros problèmes en Europe avant la généralisation du bois de Brazil et de l'indigo.
@Liseli non, je ne te fais pas dire que le vert carotte est de la chlorophylle ! Elisabeth Dumont " Teindre avec les plantes" ne donne pas d'indications de la stabilité à la lumière. Sur la photo du bouquin la teinte inflorescence de carotte est un jaune-vert. J'ai obtenu un jaune banane et un jaune-vert avec le même jus, en faisant varier le pH.
Karin Delaunay-Delfs "Teintures naturelles" donne une recette de vert foncé avec la fougère grand-aigle et du bichromate de potassium comme mordant. Elle précise bien de porter les bains à la décheterie, le chrome c'est du dégueu...Je n'ai pas essayé ! Ce bouquin là est interessant par sa précision, elle inique si les recettes sont petit teint, grand teint ou bon teint.
Aucun des deux livres que j'ai ne parle de fermentation à froid...Qui ne peut pas être trop pire que le purin d'ortie.
Et avec tout ça, je n'ai toujours pas osé travailler mon précieux shibori indigo afro-japonais...
merci pour cet article très intéressant, et pour la discussion à suivre qui l'est tout autant.
pour ma part j'ai testé l'indigo cet été, juste par curiosité, et effectivement ... y'a des produits "chimiques"derrière (manipulations avec précaution et gants, odeur... on est bien loin de l'image naïve de la jolie plante qui va donner une jolie couleur)
je n'ai pas encore fixé ma teinture faute de temps... si je comprends bien l'article, ça dépendra plus de la fibre utilisée que du "colorant" en lui même... intéressant!
Très intéressant, merci Liseli !
Merci pour cet article super enrichissant! La structuration (définition, animal/végétal, cellulosique/ ligneux) me parle beaucoup. En lisant l'article, je me suis demandé si la précipitation que tu évoques avec l'indigo dans le cas du jeans bleu fonctionnait de la même façon avec le jean noir... j'imagine que oui? Sinon, aucun rapport, mais j'ai appellé mon cher et tendre pour lui montrer tes "choix totalement subjectifs" de projets en jean. Il va s'en dire que tu lui a fait sa journée :D
@SunShine: depuis le temps que je l'avais promis...
@CharliePop: non, le jeans noir est teint avec de la teinture noire, d'ailleurs les marques n'ont en général pas la même tête sur les jeans noir (ça fait plutôt des lignes grises que des lignes vraiment blanches, en tout cas pour ce que j'ai pu observer). Et contente si ton mari a aimé être en vitrine, j'ai failli ne pas le mettre car mon mari à moi aurait râlé de se trouver en vitrine :-D
Super intéressant, j'ai appris plein de trucs ! Un article à garder comme aide mémoire avant de maltraiter ses tissus au retour des magasins (ce que je fais souvent). Et oui, je suis d'accord, le bleu est une couleur à part ! :)
@Liseli; c'est vrai que, vu les photos de ton top, on aurait pu croire que tu avais saigné des aisselles !
Au final, ça me semble trop compliqué pour moi, toutes ces histoires de teintures, même naturelles. La seule que j'ai faite, c'est un truc bien chimique pour teindre un bermuda de chéri tout tâché.
Et c'est comme le savon, un moment j'ai eu envie d'en faire moi même, ça me semblait un peu plus écolo ... et en regardant de plus près, je me suis vite ravisée et je laisse faire l'artisan à qui je les achète.
@Nabel: sages paroles! Après, est-ce que ce sera comme pour le tricot...?
@Liseli : alors, ça, c'est tout petit de se moquer