[Interview] Ivanne S.
On a vu fleurir la jupe Mini Perle et le Trop Top kimono un peu partout sur la blogo, sans parler des nombreuses réalisations issues des patrons des livres Grains de Couture. Aujourd'hui, on vous propose donc d'en savoir plus sur leur talentueuse créatrice ! :)
Peux-tu nous parler de ton parcours couture et patronage ?
Je me suis intéressée à la couture en 2008. Je vivais dans un quartier de Lyon à l'ambiance très inspirante avec de nombreux petits ateliers-boutiques de créateurs rassemblant notamment des couturières très talentueuses. J'étais séduite par ce qu'elles proposaient et par la façon dont elles partageaient leur passion avec leurs clientes. C'est alors que j'ai commencé à découvrir certains blogs de couture sur internet. Puis, sur un coup de tête, je me suis enfin décidée à acheter ma première machine à coudre d'occasion. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour la démystifier et réussir à la dompter toute seule chez moi ! S'en sont suivis quelques échanges avec des internautes, puis mes premiers balbutiements : un tour de lit, une turbulette, mes premiers vêtements pour enfants d'après patrons... Les mieux expliqués m'ont permis d'apprendre les grands principes d'assemblage et les patrons aux instructions plus légères (ou en langues étrangères) m'ont poussée à éclaircir les zones d'ombre en investissant dans des ouvrages spécialisés dans la couture. Encouragée par mes copinautes, j'ai ensuite sauté le pas du partage virtuel en créant, sans grande conviction, mon tout premier blog Grains de Maïs qui était juste conçu pour partager nos idées et nous motiver les unes les autres. Et finalement, cela a vite dépassé ce que je pouvais imaginer ! La couture est devenue une passion dévorante, une véritable évasion aux côtés de mon travail. Et mon blog s'est développé au cours du temps de façon très inattendue. L'époque Grains de Maïs m'a véritablement portée et sur-motivée jusqu'à la sollicitation, en juin 2010, de l'éditeur Créapassions me proposant de publier un livre avec mes propres patrons de couture. Après avoir longuement hésité, j'ai finalement accepté cette collaboration en la considérant comme une opportunité de sauter le pas de l'apprentissage du patronage. Curieuse et impatiente de découvrir cette phase « amont » de la couture en créant cette fois un modèle de A à Z, j'ai alors étudié différents ouvrages spécialisés dans la coupe à plat et le modélisme. En 2011, après un travail de longue haleine, paraissait enfin mon premier livre Grains de Couture pour Enfants, puis, grâce à son succès et une forte demande, son petit frère, le livre Grains de Couture – Hommes et Femmes est venu compléter la collection début 2014. Ce n'est que suite à l'incroyable accueil de ces deux ouvrages en librairie et sur la toile qu'a germé l'idée de faire naître ma propre marque indépendante de patrons de couture, IVANNE.S. Une continuité, mais autrement. En d'autres termes, j'ai appris la couture et la coupe SEULE au fur et à mesure des projets. Je suis donc une pure autodidacte. Ne pas avoir bénéficié d'une vraie formation ne me permet pas de me gratifier d'un titre de modéliste, une lacune sans doute, mais avec le recul, j'apprends à appréhender mon parcours comme une force, comme un chemin technique spontané et naturel « fait-maison », comme ce que je crée. Certes moins efficace qu'un parcours académique, l'acquisition des connaissances et des bonnes pratiques me prend plus de temps, mais une fois assimilées, ces dernières me paraissent suffisamment solides et « prêtes-à-transmettre » pour les couturièr(ee)s passionné(e)s qui souhaitent suivre un chemin similaire au mien. Cela dit, il me reste encore énormément de choses à apprendre et c'est ce que j'aime avant tout.
Pourrais-tu nous raconter la naissance d’un patron Ivanne S., de l’inspiration au produit final ?
Aujourd'hui, je n'ai pas encore de grandes habitudes dans le domaine des patrons indépendants, mais l'expérience de la mise au point des patrons Grains de Couture m'a permis d'affiner mes méthodes de travail. On ne peut pas envisager les projets de la même façon lorsque l'on doit faire paraître une vingtaine de patrons « d'un coup » dans le cadre d'un contrat éditorial et lorsque l'on veut auto-éditer ses propres patrons indépendants. Mes livres m'ont par exemple convaincue de ce besoin de plus prendre mon temps, d'avoir la possibilité de m'attarder davantage sur un seul et même patron à la fois. Ils m'ont aussi rendue plus exigeante. À ce jour, pour faire naître un patron IVANNE.S, j'effectue encore tout moi-même, de A à Z. Je rêverais de déléguer certaines tâches pour aller plus vite, mais la variété des étapes de travail fait aussi la richesse de cette activité artisanale. Pour commencer : l'inspiration. La plupart du temps, je ne la cherche pas, elle se présente plutôt à moi de façon inattendue (une bouille d'enfant, un dessin dans un livre...). Sans pour autant me souffler un modèle précis, ce type d'inspiration spontanée m'oriente plutôt vers un style, un esprit, une ambiance, ou un petit élément sympa à retenir. Il m'arrive même d'avoir des sortes d'illusions d'optiques : je crois voir un détail qui me plaît, puis plus tard, je me rends compte que ce que j'ai cru voir ne correspond pas du tout à la réalité. Mais l'image mentale, elle, est restée, comme un mirage créatif (ouiiii je vois des choooses... mais je vais bien, je vous rassure). L'inspiration se présente aussi dans la vie quotidienne en famille : par exemple, avec leur caractère et leurs attentes, mes filles sont comme un fil conducteur et orientent mon inspiration. En trame de fond, j'écoute aussi beaucoup mes lectrices fidèles et mes clientes qui, souvent, me glissent des petits mots concernant leurs attentes, c'est toujours intéressant car cela permet de canaliser mes inspirations. Et bien sûr, comme beaucoup de créatif(ve)s, je consigne un certain nombre d'idées glanées sur le net dans des tableaux Pinterest et je gribouille beaucoup de petits croquis sur un carnet de pages planches. Ensuite, le tri des idées et le choix du patron avec ses variantes. C'est une vraie étape chez moi car j'ai besoin de la mûrir longuement. Les petites bonnes idées glanées ici et là sont loin de suffire, car la réflexion va plus loin qu'une simple sélection de modèle dans un carnet de croquis. En effet, un patron, selon moi, c'est un TOUT. Il y a le design du vêtement bien sûr, avec sa coupe, ses détails et son style, mais je souhaite qu'il soit accompagné d'une construction cohérente entre plusieurs exigences. Le potentiel créatif : le patron doit être conçu comme une sorte de stimulant, comme un prétexte pour développer et s'envoler vers de multiples versions sans avoir l'impression de coudre deux fois la même chose. Quand j'imagine un patron, c'est un peu comme si je prêtais déjà mes lunettes pour aider à voir « au-delà ». Le modèle qui sera patronné doit clairement autoriser la personne à être libre de ses choix, ce qui implique un système d'options, de variantes et d'ouvertures vers des possibilités infinies. Et il y a aussi la pédagogie : le patron doit porter le maximum de couturièr(e)s vers une sensation de progrès, de facilité et de satisfaction. La façon de coudre le vêtement et les instructions de montages du modèle sont donc tout aussi (si ce n'est plus) importantes que le design lui-même. Les méthodes de construction ne doivent pas faire peur et le niveau d'exécution technique doit également être graduel, avec une porte d'entrée pour les débutant(e)s. Ce qui implique de bien réfléchir en amont aux différentes options et variantes. En conséquence, je change 1000 fois d'avis avant de me positionner sur LA solution/combinaison finale, avec le choix définitif du modèle, avec ses détails, ses déclinaisons et ses options de montage. Étape suivante : le patronage bien sûr. Cette phase est plus ou moins longue en fonction de ma forme :-) Durant cette phase, je trace manuellement la taille-prototype sur une planche-papier et je prends beaucoup de notes. Ensuite, le vêtement-prototype issu de ce premier tracé est cousu puis essayé sur un mannequin vivant (l'une de mes filles, moi-même, une amie...) ou sur un mannequin de couture réglés aux mensurations de mon barème. Si le prototype a un tombé correct au simple essayage statique, il passe à l'étape « vie courante » durant laquelle il est porté en contexte réel dans mon cercle personnel (école, journée de travail, etc). Sinon, le tracé est immédiatement retravaillé, puis recousu, réessayé et retesté en vie courante. Un patron (ou une seule version d'un patron) peut me demander de 1 à 5-6 prototypes différents. Ce sont parfois les coupes les plus simples qui me demandent le plus de temps et d'énergie, c'est un peu incompréhensible, mais c'est ainsi. Une fois le tracé pré-validé dans mon cercle personnel, je passe à la délicieuse, exquise, succulente phase de gradation, soit la déclinaison du patron-prototype dans toutes les tailles. Allez j'avoue, ce n'est pas ce que je préfère. Une fois cette phase terminée, la planche originale en taille réelle est scannée puis je retravaille mes tracés numériquement pour obtenir un rendu visuel propre et précis. Le fichier est également préparé pour le rendre imprimable en A4. Ensuite, je passe à l'étape de rédaction. C'est un gros travail encore une fois, parce que la pédagogie est au cœur du patron. Pour cela, le principe est simple : je me remets dans la peau de la débutante que j'ai été. Chaque question que j'aurais pu me poser à l'époque DOIT être élucidée. Tant que j'ai l'impression qu'il reste des zones d'ombre, je complète avec de nouvelles rubriques ou de nouvelles précisions. La rédaction est également complétée par la réalisation de tous les schémas techniques. Là je m'amuse bien, mais n'étant pas graphiste, j'y passe pour l'instant un temps un peu démesuré. Vient ensuite la phase de contrôle qualité grâce à un panel de testeurs (du niveau 100% débutant à expert). Cette fois, et c'est important, l'évaluation sort du cercle personnel. Ce n'est pas le moment le plus facile à vivre, il faut accepter la critique et savoir prendre du recul, mais c'est un mal pour un bien. Cette évaluation est nécessaire pour tester la coupe et l'ensemble des tailles gradées sur des morphologies différentes, pour juger de la clarté des explications et des schémas, et pour essayer d'avoir un retour objectif et représentatif sur l'ensemble du produit quasi-fini (le patron avec ses instructions ET le rendu final du vêtement porté). Chaque élément de doute émis en rapport de test est pris au sérieux et peut engendrer de nouvelles réflexions, des apports de compléments, ou de modifications plus structurelles de tracés. Si besoin, un second round de test est lancé. Ce n'est qu'une fois que tout me semble complet et parfait à mes yeux que le patron est définitivement validé. Vient ensuite le moment de préparer le lancement. J'aime beaucoup cette étape, car d'une part je la ressens déjà comme une sorte de libération. Le patron étant finalisé, les questions techniques sont derrière moi, je me sens généralement plus sereine. Et d'autre part, il s'agit de mettre le modèle en musique avec des questions plus esthétiques : choix des styles, choix des tissus et de leurs associations, choix des ensembles, créations des différentes versions, choix des ambiances pour les photos. Ça, j'adore ! Puis l'heure des shootings, la rédaction du billet de blog et de la fiche descriptive... Bref, je savoure ce moment comme le dernier bonbon du paquet. Et enfin, le bouclage, vérifier 1000 fois que tout est en place, une pointe de stress (forcément), et la délivrance. C'est la fin d'une histoire, celle du développement, mais le début d'une autre, la vie du patron et de son accompagnement.
Après un livre enfant et un livre adulte, tu t'es lancée dans les patrons indépendants pour enfant. Envisages-tu d’en créer aussi pour les hommes et les femmes ?
Oui bien sûr, les hommes et les femmes devraient aussi être servis. J'ai préféré démarrer l'aventure IVANNE.S avec la couture pour petites filles car c'est un domaine où je me sens plus légitime, peut-être plus compétente aussi, et plus à l'aise surtout pour roder mon mode de fonctionnement. Étant moi-même maman de trois filles, l'enfance m'inspire fortement et je prends beaucoup de plaisir à traiter le sujet, comme si ça coulait de source. La couture pour femme me demande plus d'énergie, mais j'aime le défi qu'elle représente, notamment en matière de « bien-aller ». La demande est d'ailleurs très forte à ce sujet, mais chaque chose en son temps.
Est-ce que tu couds et portes tous tes patrons ?
Pour être tout à fait honnête : non. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, notre style de vie a changé depuis la création de mes premiers patrons, notamment ceux du livre Grains de Couture pour Enfants (travail de création en 2010, parution fin 2011) : nous étions à l'époque de purs citadins, alors que nous avons adopté aujourd'hui un mode de vie plus rural. La constitution du dressing familial s'en ressent ! Par ailleurs, en grandissant, le style de mes enfants évolue. Les patrons conçus il y a plus de quatre ans pour le livre Grains de Couture pour Enfants ne sont plus forcément tous conformes aux attentes et aux goûts de mes filles. Elles grandissent, elles deviennent forcément plus exigeantes et autonomes dans leurs choix. De plus, elles sont toutes les 3 très différentes, de la plus sportive à la plus coquette. Cela dit, les patrons de mes 2 livres sont tous versatiles. Quand je les vois, je sais que je peux en détourner une très grande majorité afin de créer des vêtements qui nous ressemblent davantage aujourd'hui.
Photographie : Vanessa Bureau
En fait, as-tu encore le temps de coudre pour toi ?
Oui, mais moins qu'avant. Je dois donc optimiser. En fait, je me couds moins de choses, mais mes choix sont plus précis, plus réfléchis, je me connais mieux donc je vise « plus juste ». Je suis aussi plus vigilante sur le choix des matières et des imprimés et plus efficace dans mes choix de patrons. Donc en résumé, je couds moins, mais mieux. Cela dit, en bonne couturière passionnée, j'accumule encore une liste d'envies impressionnante, mais comme nous tous, je n'ai que trop peu de temps, malheureusement, pour mettre tout en pratique et c'est assez frustrant.
Qu’est-ce que tu aimes et détestes en couture ?
Je déteste : décalquer les patrons à quatre pattes dans le salon // replier ces grandes planches dans les bons plis (je n'y arrive jamais du premier coup) // ranger mon bazar après avoir cousu // m'apercevoir trop tard que je suis en train de piquer dans le vide depuis 5 min parce qu'il n'y avait plus de fil dans la canette // me résoudre à jeter mes chutes de tissus (une torture) parce qu'à force de vouloir toutes les conserver « au cas où », j'en accumule trop // faire des kilomètres d'ourlets // repriser les 23 jeans troués de mes filles // tirer sur un fil de fronces, ça me donne des frissons comme si la craie du prof crissait au tableau ! J'aime : appuyer sur le bouton « ON » de ma machine à coudre, c'est bon signe // piquer à l'aiguille-double, c'est toujours valorisant // regarder mes piles de tissus, sortir mes coupons, les coordonner, les regarder encore, imaginer ce que je pourrais faire avec, et les re-regarder encore et encore // dessiner des petits croquis de vêtements à coudre pour « quand j'aurai le temps » // le jour où je me décide à coudre un ensemble de petits vêtements assortis et que toutes mes idées s'entrechoquent dans ma tête // couper un tissu de bonne qualité et écouter le bruit du « scrouitch-scrouïïïtch » de la matière sous les ciseaux qui coupent bien // aboutir sur une jolie finition sur l'envers dont moi seule connais l’existence.
As-tu une devise ? Que ce soit pour la couture ou la vie en général…
Pas de devise, mais plutôt une philosophie globale : essayer sans avoir peur d'échouer, avancer en se faisant plaisir. Et ne pas se prendre trop au sérieux.
Pour ceux qui détestent le scotchage des patrons PDF, penses-tu, un jour, faire des patrons pochettes ?
C'est une bonne question car je me la pose aussi moi-même. Pour être honnête, ce n'est ni un rêve, ni mon vœu le plus cher de voir un jour mes patrons au format papier. MAIS, en tant qu'utilisatrice, j'ai conscience que le format PDF a ses limites. Si l'édition-papier correspond à une attente de mes client(e)s, bien sûr, je me pencherai sérieusement sur ce projet. Dans ce cas, les patrons PDF ne disparaîtront pas, les patrons pochettes viendront en complément pour les personnes qui le souhaitent. Mais aujourd'hui, j'ai d'abord besoin d'étoffer ma gamme PDF, tranquillement et à mon rythme, pour asseoir une base solide et cohérente. J'ai besoin de bien savoir où je veux aller et mieux connaître mes client(e)s et leurs envies. Donc tout est encore ouvert, mais rien de décidé.
Photographie : Vanessa Bureau
Et enfin, pour nous mettre l'eau à la bouche : à quoi peut-on s’attendre comme nouveautés dans les prochains temps ?
Le projet global pour démarrer l'aventure IVANNE.S est de proposer une petite gamme de patrons complémentaires qui permette de constituer une collection coordonnée faite-main pour enfants tout comme je le fais régulièrement sur mon blog. Mon but est de montrer qu'avec un nombre limité de patrons efficaces, bien faits et bien pensés, et qu'avec un peu d'audace, on peut faire (presque) tout ce que l'on veut. Pour compléter la jupe MINI-PERLE et le petit haut TROP-TOP, on pourra donc s'attendre, par exemple, à un pantalon, une robe, un vêtement d'extérieur... le tout dans le même esprit de cohérence, avec des patrons versatiles à large spectre. Ce projet est toujours d'actualité, j'y travaille et j'y tiens. Mais il est fort probable que la chronologie soit bouleversée par la forte demande qui m'est formulée au sujet des patrons pour femmes. A suivre...
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super interview! Merci!
J'ai découvert Ivanne grâce à la chemise Saphir (ma première chemise et ma première pièce pour homme!) et ce fût un plaisir de la coudre! Merci pour ce super travail et cette humilité dans tes propos! :-) Au plaisir de coudre d'autres de tes patrons!
Merci pour ce portrait!
J'ai apprit beaucoup de choses merci pour cette interview et merci à Ivanne de ce partager autant ! =)
J'attendais avec impatience cette interview ! Merci un Ivanne de partager sa passion, de nous faire "découvrir" ses secrets de fabrication ! L'on sent beaucoup d'émotion, de pudeur et d'authenticité à travers son portrait et sa marque et je tenais à souligner tout le respect que j'ai envers cette véritable créatrice !
Continue de nous émerveiller Ivanne et ne change rien !
J'ai découvert cette créatrice,hier
J'ai découvert cette créatrice ,hier. J'ai tout de suite été conquise ! Bravo
Quel travail et quelle humilité! Bravo!
Merci pour cette interview ! Et merci Ivanne pour cet état d'esprit. J'apprécie vraiment les patrons qui nous aident à progresser et qui nous rendent fiers de nos ouvrages. Hâte de voir ce que vous nous réservez pour la suite, même si je sais que ça vaut le coup de patienter !
Super article super intéressant. J'ai adoré le détail concernant la conception d'un patron, merci Ivanne de partager tout cela avec nous et merci l'équipe de T&N de proposer ce genre d'article
Actuellement en train de coudre une chemise Saphir pour ma moitié, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet article. Merci pour tous ces jolis patrons et à T&N pour cet article !
Un vrai plaisir à te lire !
son parcours est étonnant et rempli d'humilité!
comme quoi, on peut réussir sans diplôme dans ce domaine...
Magnifique portrait d'une couturière et blogueuse hors-paire. Une fille en or très accessible et pleine de gentillesse :-)
Merci pour cette interview intéressante d'une créatrice dont j'aime beaucoup l'univers et que j'ai plaisir à suivre au fil des années. :)
Une créatrice au top, qui par son exigence donne naissance à de vraies merveilles : en couture, en patrons...